Ce jour où le prince Philip, père du roi Charles III, a dû démentir son « faux cancer de la prostate »
Le palais de Buckingham a annoncé aujourd’hui, dans un communiqué officiel, que le roi Charles III est atteint d’une « forme de cancer ». On apprend par ailleurs que le roi a commencé un traitement, ce qui ne l’empêchera pas malgré tout de poursuivre ses activités. Une nouvelle qui fait écho, à cet épisode qui avait marqué la royauté britannique, quand le prince Philip avait dû démentir publiquement avoir un cancer de la prostate.
Habituellement discrète quand il s’agit de la santé de ses membres, la famille royale a fait le choix de rendre public le cancer du roi Charles III. Ils cherchent à éviter toute forme de spéculation à propos de son état de santé. Ils souhaitent aussi que cette annonce soit une forme de « soutien pour tous ceux affectés par le cancer à travers le monde ».
Charles III a un cancer de la prostate
Les médecins ont opéré le souverain, âgé de 75 ans, le 26 janvier dernier pour une hypertrophie de la prostate à la London Clinic. Une clinique privée qui se trouve dans le quartier huppé de Marylebone, et qui a déjà eu par le passé des patients connus comme le mari d’Elizabeth II, le prince Philip, mais aussi le président américain John F. Kennedy ou l’actrice Elizabeth Taylor.
Jeudi dernier, il avait quitté l’hôpital en compagnie de son épouse Camilla. On pensait que ses problèmes de santé étaient réglés, Mais c’est « au cours de la récente intervention hospitalière du roi pour une hypertrophie bénigne de la prostate, qu’un problème distinct a été constaté » et des « tests ultérieurs ont permis d’identifier une forme de cancer », est-il expliqué dans le communiqué officiel.
Buckingham rassure sur l’état de santé du roi Charles III
Toujours selon le palais de Buckingham, le roi « reste très optimiste quant à son traitement et se réjouit à l’idée de reprendre ses fonctions publiques dès que possible ». Au même moment, la princesse Kate, épouse de l’héritier du trône, le prince William, se remet également d’une opération, c’est toute la famille royale qui semble touchée par des soucis de santé ces dernières semaines.
Vivant aux États-Unis avec sa famille, le prince Harry a eu une conversation avec son père, le roi Charles III, après avoir appris le diagnostic de son cancer. Selon une source proche du duc de Sussex citée par l’agence de presse britannique PA, il prévoit de lui rendre visite dans les prochains jours au Royaume-Uni. C’est donc en toute transparence que la famille royale a donc décidé de gérer la maladie du roi, peut-être pour éviter les spéculations et les rumeurs comme en 2008 avec l’histoire du « faux cancer de la prostate » du prince Philip.
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En août 2008, le prince Philip avait dû se rendre en urgence à l’hôpital King Edward VII de Londres. Le Palais a simplement indiqué qu’il devait recevoir des soins pour une « infection pulmonaire ». Une explication pas au goût de The Evening Standard qui, quelques jours plus tard, affirmait dans ses colonnes que le duc d’Édimbourg souffrait d’un cancer de la prostate.
Buckingham avait alors été contrait alors à communiquer : « Le palais de Buckingham a toujours maintenu que les membres de la famille royale ont le droit au respect de leur vie privée, particulièrement en ce qui concerne leur santé. Pour cette raison, nous avons toujours refusé de confirmer ou démentir les nombreuses rumeurs qui circulent au sujet de leur santé […] Nous continuerons à respecter cette pratique instituée de longue date. Mais parce que cette histoire regrettable a maintenant été largement reprise, le duc d’Édimbourg nous a autorisés à confirmer que l’assertion de l’Evening Standard […] est erronée. Nous considérons qu’il s’agit d’une grave infraction à la vie privée du prince Philip ».
