ce détail qui rappelle l’affaire Lucas Tronche chamboule l’enquête, “On avait mal…”

Dans l’affaire de la disparition du petit Emile, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haut-de-Provence), les interrogations sont nombreuses. Comment le petit garçon de 2 ans et demi a-t-il pu s’envoler sans laisser de traces, le 8 juillet 2023 ? A-t-il été victime d’un accident causé par un tiers ? L’enfant a-t-il été enlevé ? Tant de questions qui restent, près de 6 mois après le début de l’enquête, toujours sans réponse. 

Alors que les mois passent, les enquêteurs poursuivent leurs investigations. Cependant, les indices semblent toujours manquer et l’analyse des données récupérées tout au long de l’enquête n’a pour l’heure rien donné. D’autant que les gendarmes de la section de recherches de Marseille ne négligent aucune piste. 

Disparition d’Emile : ce « détail » évoqué par le procureur qui peut chambouler l’enquête

Pour le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, seul “un détail pourrait faire basculer l’affaire”. Un élément loin d’être anodin, si on en croit les explications d’Alain Bauer, au micro de BFM, le 4 février dernier. En effet, pour le célèbre criminologue, il se peut que les enquêteurs soient passés à côté du petit garçon, comme ce fut le cas dans l’affaire Lucas Tronche.

Alors que les pistes sont encore nombreuses, celle qui laissait penser que le petit Emile s’était perdu dans les environs de la maison de ses grands-parents, semblait compromise. Cependant, le Vernet et ses alentours sont difficiles d’accès et la végétation dense ne facilite pas les recherches des gendarmes. Fort de ce constat, Alain Bauer émet l’hypothèse que le corps du garçonnet serait toujours près du lieu de la disparition. 

Pour étayer son propos, le professeur de criminologie prend l’exemple de l’affaire Lucas Tronche. Le jeune adolescent de 15 ans avait disparu le 18 mars 2015, après avoir quitté son domicile de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Ce n’est que six ans plus tard, que ses ossements sont retrouvés lors de nouvelles fouilles, près d’une paroi rocheuse, à moins d’un kilomètre de chez lui.

“Le garçon qui avait disparu avait été retrouvé bien après car on avait mal cherché dans des buissons extrêmement touffus, la sécheresse a aidé. La végétation évolue”, argumente Alain Bauer auprès de nos confrères. Selon lui, tout comme pour Lucas Tronche, prévoir de nouvelles fouilles pourrait permettre de retrouver le corps du petit Emile.

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Le 23 janvier dernier, une randonneuse avait contacté les gendarmes après avoir découvert sur un chemin de randonnée des petits os. La découverte qui avait eu lieu à quelques kilomètres à peine de Vernet avait immédiatement attiré l’attention des enquêteurs. Envoyés à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) pour analyse, les ossements avaient révélé la vérité. 

Après plusieurs jours d’attente, les résultats sont tombés. Il ne s’agit pas d’ossements humains, mais de ceux d’un animal sauvage, ont confirmé nos confrères de BFM DICI, le 5 février dernier. “Le cœur s’est emballé, c’est vrai”, avait reconnu un militaire proche de l’enquête. Près de six mois après sa disparition, le petit Emile reste toujours introuvable.