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Breaking: l’avion médicalisé de Paul Biya est de nouveau posté à l’aéroport de Yaoundé voici les détails

Le chef de l’Etat est-il sur le point de voyager à nouveau? Ou s’agit-il d’une disposition prise pour une évacuation d’urgence au cas où la santé de Paul Biya venait à se dégrader, eu égard aux nombreux déplacement internationaux qu’il a faits, afin de participer à des sommets en Europe?

Après un voyage plus que satisfaisant en Russie où il a eu un tête à tête historique avec le Président Russe Vladimir Poutine, et un sommet de Paris il y’a quelques mois, ainsi qu’un sommet États-Unis Afrique en fin d’année dernière, le Président BIYA sauf changement pourrait prendre part au Sommet des BRICS en Afrique du Sud du 22 au 24 Août 2023.

Cette semaine, les dirigeants de la Chine, du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud se réunissent du 22 au 24 août pour des discussions sur le thème « les Brics et l’Afrique », et aussi, malgré l’absence de Poutine, sur l’élargissement du club à d’autres pays.

C’est dans un grand centre de conférences de Sandton, dans la banlieue de Johannesburg, que se tiendra le 15ᵉ sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) du 22 au 24 août. Si Lula, Xi Jinping et Narendra Modi seront présents autour du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, un personnage clef manquera à l’appel : Vladimir Poutine. La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe, ce qui aurait obligé l’Afrique du Sud à l’arrêter dès son arrivée sur le territoire. Il sera représenté par Sergueï Lavrov, son ministre des Affaires étrangères.

Mais l’absence de Poutine n’empêchera pas les Brics de débattre d’un sujet brûlant : l’élargissement du groupe à de nouveaux pays. Les dirigeants de 67 pays d’Afrique et du Sud global ont ainsi été invités pour assister à l’ouverture et à certains événements.

Actuellement présidé par l’Afrique du Sud, le « club » des Brics regroupe 42 % de la population mondiale (3,2 milliards de personnes) et environ 25 % du PIB mondial. Mais, avec 23 pays candidats officiellement pour intégrer l’organisation, cet espace géopolitique pourrait, à terme, constituer plus de la moitié de la population mondiale.

Parmi eux se trouvent principalement des pays africains, comme l’Ethiopie, le Sénégal, l’Algérie et l’Egypte, séduits par le « non-alignement » politique et économique des Brics. Le thème du sommet 2023 est d’ailleurs « Brics et Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». D’autres Etats africains se sont montrés intéressés pour rejoindre l’organisation, sans pour autant porter de candidature officielle, c’est le cas du Gabon, des Comores ou de la République démocratique du Congo.

Des pays pétroliers du Golfe, comme les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite, ou encore l’Iran sont candidats. Hossein Amir Abdollahian, le chef de la diplomatie iranienne, s’est déplacé en personne à Pretoria début août, pour chercher du soutien. Une dizaine d’autres pays sont candidats, notamment en Amérique latine et en Asie. Pour le moment, les membres des Brics et leurs ministres des Affaires étrangères respectifs ont commencé à débattre des critères d’admission. Des discussions se poursuivront pendant le sommet de Johannesburg.

Ce n’est pas la première fois que les Brics envisagent de s’agrandir. L’Afrique du Sud avait rejoint le groupe en 2010, un an après le premier sommet, à Iekaterinbourg, en Russie. C’est aussi Pretoria qui avait proposé d’intégrer de nouveaux membres en 2018, mais Pékin et Moscou s’étaient opposés à cette démarche. Il faut attendre le sommet des Brics de 2022 pour que le processus d’intégration de nouveaux membres débute réellement.

Même aujourd’hui, les cinq pays des Brics ne sont pas tout à fait d’accord sur la question et leurs intérêts divergent. L’Inde et le Brésil se montrent les plus réticents, tandis que la Chine et la Russie poussent pour cette extension afin d’augmenter leur influence, en particulier Moscou, isolé par l’Occident depuis le début de la guerre en Ukraine.

Mais d’autres dossiers importants sont à l’ordre du jour comme l’accélération de la « dédollarisation ». Les Brics souhaitent réduire leur dépendance au dollar américain. Une question qui pourrait d’ailleurs influencer le choix d’intégrer ou non de nouveaux membres au sein du groupe.
Shance Lion

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