Bavure policière : les proches de Nourane Foster racontent (enfin) leur version

• Des langues se délient après la sortie d’agression de Nourane Foster

• Le gouverneur de la région de l’Ouest n’aurait pas dit toute la vérité

• Un témoin exploit pourquoi la députait voulait forcer le passage

Après la sortie du gouverneur de la région de l’Ouest qui a tenté de couper la poire en deux et ramener la paix entre la députée Nourane Foster et les forces de l’ordre de la ville de Bafoussam, un témoin de la scène proche de la militante du PCRN, livre de nouveaux détails sur l’altercation qu’il y a eu entre Nourane Foster et les policiers dans la ville de Bafoussam, le jour de la Tabaski.

Si la députée a refusé d’emprunter la voie de contournement proposée par les fonctionnaires de police, c’est bien parce qu’elle avait vu d’autres véhicules qui passaient par la route dite barrée. Les policiers triaient les usagers à leur convenance selon ce témoin qui précise également que Nourane Foster était arrivée vers la fin de la cérémonie de prière et que la voie était presque déjà libre.

Mbarga Nguele recadre Nourane Foster

La Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) s’est prononcée sur l’altercation entre la députée Nourane Foster et les fonctionnaires de police à Bafoussam, le jour de la Tabaski. Mbarga Nguele a pris fait et cause pour ses éléments. Dans un communiqué, la DGSN déplore l’attitude irresponsable de certains usagers qui portent atteinte à l’intégrité physique et morale des agents de police.

Elle dénonce également le trafic d’influence, l’outrage, les violences et les voies de fait dont sont quotidiennement victimes ses éléments.

« Un policier est un serviteur de la Nation qui œuvre au quotidien pour le maintien de la paix et veille à la sécurité des personnes et de leurs biens… Sur le terrain, le policier, dans la plupart des cas, n’agit pas de sa propre initiative. Il exécute les ordres de sa hiérarchie et de toutes les autres autorités compétentes, notamment, les autorités administratives, judiciaires et municipales, dans l’intérêt général des populations. Malheureusement, au lieu de bénéficier de la collaboration de tous et de chacun, les policiers sont victimes d’atteintes de toutes sortes à leur intégrité physique et morale de la part de ceux la même qu’il protège et sécurise. Le trafic d’influence, l’outrage, les violences et les voies de fait à fonctionnaires, les injures, les menaces et autres sont autant d’abus que les usagers font subir aux policiers dans l’exercice de leurs fonctions », lit-on dans le communiqué.
De son côté la député Nourane Foster ne s’est pas prononcée sur l’affaire.