Lors de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye a formulé plusieurs promesses ambitieuses aux Sénégalais, notamment concernant le retrait du franc CFA et une gestion plus vertueuse de l’État.
Cependant, Cheikh Yérim Seck préfère adopter une attitude d’attente pour juger des actions réelles du nouveau président et évaluer s’il représente véritablement une nouvelle ère. “Dans un contexte où de nouveaux politiciens émergent, porteurs d’un discours de rupture par rapport au ‘système’ en place depuis l’indépendance, se demandent si ces nouveaux dirigeants vont réellement concrétiser leurs promesses de transférer la capitale, de changer la monnaie, ou de révolutionner la gestion publique. Les mois à venir révéleront si cette ère est authentiquement nouvelle, et si les actions suivront les paroles”, a-t-il déclaré au journal français “La Voix du Nord”.
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Malgré son désir de laisser à Bassirou Diomaye Faye le temps de prouver sa valeur, Cheikh Yérim Seck soulève néanmoins des réserves concernant le profil du nouveau président, le comparant aux quatre précédents chefs d’État du Sénégal. “Bassirou Diomaye Faye, ancien collaborateur d’Ousmane Sonko, est un ancien inspecteur des impôts. Son expérience professionnelle est moindre comparée à celle de ses quatre prédécesseurs, qui ont tous occupé des postes gouvernementaux élevés avant d’accéder à la présidence. Son arrivée peut sembler un peu inattendue. Cependant, il est nécessaire d’attendre les cent premiers jours de son mandat pour évaluer pleinement sa présidence”, a jugé Cheikh Yérim Seck.
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