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Attention ce prénom porté par 60 personnes en France a failli être interdit par la loi


Certains parents choisissent de rendre hommage à leurs personnages de fiction ou à leurs goûters préférés directement à travers les prénoms de leurs enfants. C’est comme ça que Titeuf, Nutella ou encore Princesse Rebecca ont intégré la longue liste des prénoms refusés par les autorités garantes des intérêts de nouveaux-nés qui n’ont rien demandé à personne.

En France, les élans de ces parents à l’imagination débordante sont freinés par les officiers de l’État civil français. « Les prénoms de l’enfant sont choisis par ses père et mère. La femme qui a demandé le secret de son identité lors de l’accouchement peut faire connaître les prénoms qu’elle souhaite voir attribuer à l’enfant », dispose l’article 57 du Code Civil.

Un prénom sorti des Enfers pour le bébé de ce couple de Bretons

Ce dernier va plus loin : « Lorsque ces prénoms ou l’un d’eux, seul ou associé aux autres prénoms ou au nom, lui paraissent contraires à l’intérêt de l’enfant ou au droit des tiers à voir protéger leur nom de famille, l’officier de l’État civil en avise sans délai le procureur de la République. Celui-ci peut saisir le juge aux affaires familiales. »

Les juges des affaires familiales ne sont pas forcément toujours là pour aller à l’encontre de choix hasardeux ayant éveillé l’attention de l’État civil. En 2023 notamment, la mésaventure d’un couple de Bretons a fait grand bruit dans les médias, et pas que locaux.

@leparisienLa justice vient de trancher : les parents d’un bébé de 8 mois sont autorisés à appeler leur enfant #Hadès. Un prénom d’abord jugé contraire à ses intérêts, étant le nom du dieu des enfers.♬ son original – Le Parisien

Hadès, maître des Enfers, un prénom qui fait débat

L’épopée de Kristina et Rodriguo a débuté lorsqu’ils se sont penchés sur les histoires de la mythologie grecque en vue de trouver un prénom pour leur enfant. Seulement, ce ne sont pas chez des héros comme Ulysse ou Achille qu’ils ont trouvé l’inspiration, mais dans les entrailles de la Terre.

Dans l’Hexagone, 60 personnes portent aujourd’hui le prénom du maître des Enfers, Hadès. L’an dernier, six petits garçons ont reçu ce prénom que la mairie de Saint-Malo n’a pas apprécié. « Je me battrais coûte que coûte pour que mon fils garde son prénom », avait à ce moment-là déclaré la maman devant les caméras de France 3.

Les parents du petit Hadès ont eu gain de cause

crédit photo : Shutterstock Les parents du petit Hadès ont eu gain de cause

Hadès a pu conserver son prénom porté par 60 personnes en France

Avant d’ajouter : « On l’a choisi, on est en France, on est libres de l’appeler comme on veut. C’est un débat, ce prénom ne plaît pas à certaines personnes, mais c’est mon fils. » Finalement, le 14 avril 2023, la juge des affaires familiales a finalement conclu que la mythologie grecque n’était pas un argument valable pour interdire ce prénom.

@romiche_En vrai Titeuf j’aimerais bien 😂♬ son original – Romiche_off

Contrairement à ces mordus d’automobiles, nos passionnés de mythologie ont donc obtenu gain de cause. En 2021, la mairie de Perpignan avait refusé à des parents le prénom Mini-Cooper pour leur fille. En 2023, le roi du système D n’avait pas non plus eu ses entrées dans les registres d’État civil. Les parents de Tony Macgyver Angus avaient ainsi dû se raviser.





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