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Attaque de Bali: Voici comment le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo tranche !

• La position du Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo sur l’attaque de Bali

• Il tient pour responsables les sécessionnistes

• Il appelle les Camerounais à soutenir le gouvernement dans la guerre contre les sécessionnistes


Le porte-parole de l’armée, le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo se prononce sur la récente attaque contre l’église de Bali dans la zone anglophone. En plein culte, les fidèles d’une église ont été attaqués, bilan un mort et des blessés. Dans un éditorial publié dans « Honneur & Fidélité », Atonfack Guemo incrimine les sécessionnistes qu’il tient responsables de cette sanglante attaque.

Le porte-parole de l’armée indique que les combattants séparatistes visent les populations civiles sans défense au lieu de s’attaquer à leurs adversaires qui sont les militaires du BIR. « La violation délibérée d’une enceinte religieuse et l’assassinat des fidèles en pleine dévotion cultuelle, sont des signes qui ne sauraient tromper sur les intentions de l’ambition séparatiste », déclare-t-il condamnant cette agression.

Dans son édito intitulé, “La sécession: un hymne de suicidaires impénitents » consacré à l’attaque de Bali, il appelle tous les Camerounais épris de justice à « rejoindre le camp de la légalité républicaine et patriotique, dans ce combat contre les proclamateurs de l’oppression terroriste, un combat épique qui fera date ».

Les leaders anglophones revendiquent depuis plus de 3 ans la sécession de leur zone avec le Cameroun. Une demande qui fait couler du sang en zone anglophone faisant plus de 1000 morts. Le gouvernement camerounais refuse toute division et veut d’ailleurs implanter de gré ou de force le plan de reconstruction du NOSO dans une contrée où les coups de feu retentissent toujours.

L’intégralité de l’éditorial de Atonfack Guemo

Ceux qui pensaient encore pouvoir déceler quelques motifs de bien-fondé dans le projet séparatiste qui afflige les populations des régions administratives du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont désormais et une fois de plus, une raison valable de se raviser, au risque de passer pour des suicidaires impénitents.

Car, peut-on seulement expliquer l’autodafé du drapeau de la République, le saccage des édifices publics, la destruction des infrastructures et autres commodités sociales servant à ces mêmes populations que l’on prétend libérer ? Par quelles contorsions intellectuelles voudrait-on justifier la dévastation de l’outil de production, le meurtre, l’amputation et la torture des travailleurs sur leur lieu de travail ?

Peut-être bien que des esprits d’un machiavélisme particulièrement sordide se seraient ingéniés à trouver des circonstances atténuantes à l’assassinat des élèves jusque dans leurs salles de classe. Et nous ne parlons même pas de ces autres qui ont incité et encouragé les hordes de terroristes empiffrés d’alcool et de stupéfiants, à abuser des femmes et des jeunes filles qui ne partageaient pas leur cause.

Mais tant que continuait de subsister un domaine dans lequel pouvait librement s’épanouir les éléments de l’humaine ferveur, alors la descente aux enfers de ces individus liberticides obnubilés par la soif de sang n’avait pas encore touché le fond. Chose faite désormais. Après les symboles de l’Etat, après des pans entiers de l’économie, après l’école, voici de nouveau attaquée et meurtrie la sacralité de l’Eglise.

Comme si la réalisation du projet de déshumanisation de nos populations et de désintégration de notre société passait par la rupture du lien avec l’œcuménisme, l’inter confessionnalité et le caractère fondamentalement irénique de l’élévation spirituelle, Imams, Pasteurs, Prêtres, croyants et fidèles de toutes les obédiences sont des cibles de premier choix pour les libérateurs de la terreur.

La violation délibérée d’une enceinte religieuse et l’assassinat des fidèles en pleine dévotion cultuelle, sont des signes qui ne sauraient tromper sur les intentions de l’ambition séparatiste, qu’elle soit de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest. Il n’y aura de loi que celle du plus fort, il n’y aura d’ordre que celui de l’anarchie, il n’y aura de foi qu’en le dogme le plus obscurantiste. Le péril est plus que patent qui, telle une épée de Damoclès, menace de décapiter chacun d’entre nous à tout moment. Un comble par ces temps d’accélération de la connaissance.

Pour le peuple camerounais épris de paix, de liberté et de fraternité, cette situation devrait convaincre jusqu’aux plus incrédules, de rejoindre le camp de la légalité républicaine et patriotique, dans ce combat contre les proclamateurs de l’oppression terroriste, un combat épique qui fera date.

Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo, Chef de Division Communication – MINDEF

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