à la uneCameroun

Asie du Sud-Est: une espèce de poisson sur 5 du Mékong menacée d’extinction


Une espèce de poisson sur cinq dans le fleuve Mékong est menacée d’extinction en raison des barrages hydroélectriques ou du minage de sable. C’est ce qu’indique un rapport de plusieurs organisations de défense de la nature chapeauté par le WWF diffusé lundi.

« Malheureusement, les poissons du Mékong se trouvent en grave danger. Près d’un cinquième est menacé d’extinction », a déclaré Lan Mercado, directrice Asie-Pacifique pour WWF, citée dans l’avant-propos. Il s’agit d’un « signal de réveil urgent » à destination des populations et des organisations d’Asie du Sud, a-t-elle poursuivi.

La baisse de la population de poissons pourrait affecter la vie de millions de personnes dépendant des ressources du fleuve, qui s’étire sur plus de 4000 kilomètres de la Chine au Vietnam.

Quelque 74 espèces menacées

La construction de barrages hydroélectriques, la mauvaise gestion des pêches, le minage de sable, la pollution et la disparition d’habitats ont contribué au phénomène, exacerbé par le changement climatique, a noté le rapport.

Quelque 74 espèces de poissons sont menacées d’extinction selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont 18 qui sont considérées comme en danger critique. Mais le chiffre réel pourrait être bien supérieur, d’après les auteurs.

Réservoir de biodiversité

Le Mékong est un réservoir de biodiversité qui abrite 1148 différentes espèces de poissons, dont la raie géante d’eau douce, considérée comme le plus gros poisson d’eau douce au monde.

La population de poissons dans le Tonlé Sap, le plus grand réservoir d’eau douce d’Asie du Sud-Est, situé au Cambodge, a chuté de 88% entre 2003 et 2019, selon une étude citée par le texte. Entre 2015 et 2020, les pêches au Mékong ont perdu un tiers de leur valeur économique, d’après d’autres chercheurs.

Pas encore trop tard pour agir

Le rapport recommande d’améliorer la qualité de l’eau ou de restaurer les habitats et les espèces en état critique.

« La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas trop tard pour restaurer le Mékong et mettre ses poissons à l’abri de la catastrophe », a déclaré Zeb Hogan, de l’ONG Wonders of the Mekong qui a contribué au financement du rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

[…]Lire la suite





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp