Coup dur pour le secteur de l’habillement. Depuis une poignée d’années à présent, l’industrie connait un ralentissement de ses ventes, notamment en France.
Cette autre marque de prêt-à-porter s’ajoute à la longue liste non exhaustive de celles, qui ont été contraintes de fermeture.
Après la liquidation judiciaire de Camaïeu survenue en septembre 2023, la fermeture de 77 boutiques et corners IKKS sur 604 points de vente sur l’Hexagone, puis la fermeture imminente de 160 magasins San Marina sur le sol français, il va sans dire, que c’est l’hécatombe du côté du prêt-à-porter.
Si les enseignes de mode sont impactées en France, elles ne sont pas les seules à rencontrer des difficultés, face à la crise actuelle. Preuve en est, ce pays frontalier voit lui aussi certaines de ses boutiques, mettre la clé sous la porte.
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Cela vient d’être confirmé. Le conseil d’administration d’Esprit Switzerland Retail AG (ESRA), la branche suisse de la marque de mode, a déposé une demande d’insolvabilité, ce lundi 25 mars 2024. En effet, cette filiale indépendante d’Esprit, basée à Hong Kong, a entamé des procédures de faillite auprès du tribunal suisse compétent, comme énoncé par 20min.ch.
En cause, le contexte économique actuel : « le développement économique global, combiné à une augmentation importante des coûts énergétiques et logistiques ainsi qu’à un climat de consommation négatif, sans oublier les loyers élevés de nos magasins, ont finalement rendu impossible la poursuite de nos activités » peut-on lire dans le communiqué de presse.
Selon la société mère, « la faillite et la fermeture des magasins (locaux, ndlr.) étaient inévitables« . Somme toute, la société Esprit et ses collections de prêt-à-porter, continueront d’être présentes en Suisse à travers 19 boutiques franchisées, dans plus de 150 magasins multimarques et sites d’e-commerce. À la place, la société préfère se concentrer « sur une réorganisation complète et sur le renforcement de ses activités avec ses partenaires grossistes et franchisés« . Des mesures prises, face au « ralentissement économique » qui sévit.
Ce dépôt de bilan n’aurait pas d’ »impact négatif matériel et direct sur le groupe et l’entreprise » et les opérations parallèles du groupe, ne devraient pas non plus en payer les frais. La faillite impacte uniquement les activités du détaillant, en Suisse.
En marge de cette annonce, le conseil d’administration d’Esprit a annoncé la démission avec effet immédiat de Paul Josef Schlangmann, le directeur exécutif et membre du comité général. Il a notamment été précisé, qu’il s’agit d’un départ pour motif personnel, n’ayant aucun lien avec le dépôt de bilan d’Esprit en Suisse.
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