C’est un sujet qui fait de plus en plus débat. Si l’éducation positive a de nombreux partisans, elle a aussi ses détracteurs. Petit à petit, les langues se délient face à des méthodes qui ne sont pas sans impact sur la santé mentale des parents. Récemment, c’est la dessinatrice Emma qui a dénoncé la culpabilisation qui est une des conséquences de cette pensée éducative.
Également appelé éducation bienveillante, l’éducation positive est une méthode qui favorise la communication. L’écoute de l’enfant est essentielle et il faut l’encourager à s’exprimer. Il est primordial de bannir toute forme de punition. Il ne faut pas tenter de forcer l’enfant à faire quelque chose s’il n’en a pas envie. Il ne faut pas non plus crier. Mais derrière toutes ces bonnes intentions, la réalité est plus dure pour les parents qui se retrouvent parfois bien démunis.
C’est ce qu’a abordé Emma dans son dernier ouvrage Des lignes et des cailloux paru aux éditions Massot. Elle a consacré un chapitre à ce mode d’éducation qu’elle n’a pas hésité à critiquer. « Je suis tombée sur ces contenus de parentalité dite « positive » au début de mon parcours parental. », a-t-elle commencé par expliquer dans un entretien accordé au Huffington Post.
« À l’époque, comme beaucoup de parents, je galérais, je cherchais des réponses. Je n’y ai trouvé que des injonctions supplémentaires et aucune solution. », a poursuivi la dessinatrice. Mais c’est un membre de sa famille qui lui a ouvert les yeux. « Mais je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, c’est ça qui est pernicieux. C’est ma belle-mère, à l’époque, qui a feuilleté ça et qui m’a dit ‘Eh bah dis donc, c’est vachement culpabilisant, ton truc’ (rires). », a confié la jeune femme.
C’est là qu’elle a réalisé les situations engendrées par l’éducation positive. « Je l’ai observé autour de moi : des mamans parties très loin dans ce courant qui se comportaient presque comme des robots. C’est-à-dire avec des enfants qui crient, qui se roulent par terre, qui hurlent, qui tapent. Et des parents qui se laissent faire, qui leur disent ‘je t’aime’ et essayent de leur faire un câlin, tout en se prenant des pains dans les dents… », a-t-elle raconté avec humour.
Emma a ainsi pu constater que des parents essayaient tant bien que mal d’appliquer ce qu’ils avaient lu. Mais ils étaient rattrapés par la réalité. Leur enfant était loin de réagir à leurs sollicitations. Et pour mieux comprendre le phénomène, elle n’a pas hésité à infiltrer des groupes dédiés à l’éducation bienveillante. Elle s’est rendu compte que bien peu de mamans n’avaient jamais fait une entorse aux préceptes de la méthode.
« Il y a vraiment un discours de façade, tout au plus les mamans disent que c’est dur et c’est tout. », a raconté l’écrivaine. Avant de poursuivre : « Mais si on commence à dire ‘Voilà, moi un jour, j’ai fait ça, j’ai crié sur mon gamin’, on se rend compte qu’il y a très peu de mamans qui n’ont pas déjà pété un plomb. Un bon nombre a déjà levé la main sur leur enfant. »
Pour Emma, l’éducation positive contraint les parents à « souffrir » en silence. Mais sur Internet, les langues se délient parfois comme elle a pu le constater. « Plusieurs fois par jour, des mamans postaient pour dire qu’elles avaient élevé le ton et elles étaient terrorisées, elles n’avaient pas dormi de la nuit, persuadées qu’elles avaient fait perdre des neurones à leurs enfants. », a-t-elle raconté.
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