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Alzheimer : près de la moitié des cas sont causés par ces 8 comportements



La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus connue. Cette maladie neurodégénérative se caractérise par la dégénérescence des cellules nerveuses, ce qui implique une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.

En France, d’après les dernières estimations, 1,2 million de personnes pourraient être touchées par Alzheimer ou une maladie apparentée.

Si la génétique joue un rôle dans la survenue de cette maladie, il a déjà été prouvé qu’il était possible de préserver votre mémoire et de prévenir Alzheimer en adoptant une bonne hygiène de vie. Avoir des liens sociaux, miser sur le régime méditerranéen et pratiquer une activité physique régulière pourrait réellement protéger votre cerveau.

Une nouvelle étude parue au sein du magazine scientifique Jama Neurology a démontré que 4 cas de démence sur 10 seraient en fait du au mode de vie. Cette étude à grande échelle a identifié 15 facteurs de risque. Les chercheurs prouvent qu’il pourrait être possible de réduire le risque de démence précoce en ciblant les facteurs liés à la santé et au mode de vie.

L’alcool, le tabac, l’isolement… plusieurs facteurs liés au mode de vie mis en cause

La nouvelle recherche menée par l’Université d’Exeter et l’Université de Maastricht a suivi plus de 350 000 participants de moins de 65 ans à travers le Royaume-Uni. L’équipe a évalué un large éventail de facteurs de risque allant des prédispositions génétiques au mode de vie et aux influences environnementales.

Selon les chercheurs, un niveau d’éducation inférieur, un statut socio-économique inférieur, ainsi que des facteurs liés au mode de vie tels que la consommation d’alcool, de tabac, l’isolement social et la carence en vitamine D peuvent jouer un grand rôle dans la survenue d’une démence. La dépression, les accidents vasculaires cérébraux, la déficience auditive et les maladies cardiaques augmentent aussi considérablement le risque d’apparition précoce.

« La démence précoce a un impact très important »

« Il s’agit de l’étude la plus vaste et la plus robuste de ce type jamais menée. Fait intéressant, elle révèle pour la première fois que nous pourrions être en mesure de réduire le risque de cette maladie débilitante, en ciblant une gamme de facteurs différents », soutient Le professeur David Llewellyn de l’Université d’Exeter.

« La démence à début précoce a un impact très important, car les personnes touchées ont généralement encore un travail, des enfants et une vie bien remplie. La cause est souvent supposée être génétique, mais pour beaucoup de gens, nous ne savons pas exactement quelle en est la cause. C’est pourquoi nous avons également voulu étudier d’autres facteurs de risque dans cette étude », complète le Dr Stevie Hendriks, chercheur à l’Université de Maastricht.

Nous savions déjà, grâce à des recherches sur les personnes qui développent une démence à un âge avancé, qu’il existe une série de facteurs de risque modifiables. En plus des facteurs physiques, la santé mentale joue également un rôle important. Or, ce que nous apporte cette étude, c’est qu’elle cible particulièrement les cas de démence précoce.



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