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Alice Detollenaere milite pour la prévention contre le cancer du sein : « Que d’autres femmes ne passent pas à côté de leur chance »



À l’occasion d’Octobre Rose, Alice Detollenaere, marraine de l’association Ruban Rose, se confie sur ce qu’elle a traversé avec son cancer. Très inscrite aujourd’hui dans la prévention de la maladie, elle milite pour que les femmes se fassent dépister.

« Ma tante a été diagnostiquée d’un cancer du sein, elle avait 10 ans plus que moi. Elle s’est battue avant de nous quitter. Et c’était le même cancer du sein. Mais avec 10 ans d’écart. Je ne veux pas que d’autres femmes passent à côté de leur chance de se faire dépister tôt« , nous confie Alice Detollenaere, marraine de Ruban Rose. Cette association est dotée d’une double mission : sensibiliser le grand public à travers une campagne annuelle d’information et récolter des fonds tout au long de l’année pour soutenir la recherche grâce aux Prix Ruban Rose qui récompensent des travaux de projets ciblés.

En 20 ans, les Prix Ruban Rose ont été attribués à 98 projets de recherche, ce qui représente un montant global de près de 8 millions d’euros. Et cette année, pour ses 20 ans, Ruban Rose a organisé un événement sur les Champs Élysées, face à l’Arc de Triomphe. « On était 99 femmes et un homme touchés par le cancer du sein, en rémission, en traitement ou guéris. Un homme, car il y a 1% des hommes touchés par le cancer du sein, déclare Alice Detollenaere. C’était important de les représenter. Et on a été rejoints par 100 soignants. C’était un moment incroyable. »

L’après double mastectomie pour Alice Detollenaere

La marraine de Ruban Rose nous confie au fil de l’interview comment elle s’est reconstruite après sa mastectomie : « Quand on est confrontée au risque de la maladie, c’est sûr qu’on pense à sa féminité. Mais une fois qu’on est vraiment confrontée aux risques de la vie, de sa survie en fait, ça devient secondaire. Cette année, je suis allée à l’université des patients et j’ai travaillé une expertise justement sur l’image de soi parce que j’ai été mannequin. Mon apparence, c’est ce que j’avais de plus important, parce que c’est ce qui me rassurait, c’était mon travail, mon salaire, mon statut social… Je me suis rendu compte que je valais tellement mieux que ça, qu’on ne se résume pas qu’à notre esthétique. Le cancer du sein ne m’a pas donné le choix que d’aller en avant et de prendre plus confiance en moi. En France, il y a beaucoup de femmes qui font le choix de ne pas se faire reconstruire les seins. Et ces femmes-là trouvent une façon de garder leur féminité. Ça ne passe pas que par la poitrine. On a plein de façons d’être une femme. » Tant que l’on est en vie.

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