Algérie : La sortie inattendu d’Aliou Cissé sur Belmadi : « on dit qu’il est un pleureur… »
Aliou Cissé, à la tête de la sélection sénégalaise, a apporté son soutien à Djamel Belmadi, son ancien homologue algérien, connu pour ses critiques envers l’arbitrage.
Lors de l’annonce de sa sélection pour les matchs à venir contre le Gabon et le Bénin les 22 et 26 mars à Amiens, en France, Cissé a abordé la question de l’arbitrage, qu’il juge perfectible au niveau élite africain. Ayant lui-même été confronté à des décisions controversées durant le huitième de finale de la CAN 2023 contre la Côte d’Ivoire, il s’est aligné sur la position de Djamel Belmadi qui, durant son mandat avec l’Algérie, a fréquemment critiqué l’arbitrage sur le continent.
Aliou Cissé soutient Belmadi
«J’avais sensibilisé sur l’arbitrage depuis trois ans. Quand mon ami Djamel Belmadi parle de l’arbitrage, on dit qu’il est un pleureur. Moi, je suis là depuis neuf ans. Nous avons bourlingué partout sur le continent africain. Les difficultés des arbitres qui nous mettent la pression, des délégués qui nous mettent la pression, c’est fréquent. Peut-être que, pour certains, c’est sur ce 8e de finale qu’ils ont vu l’arbitrage. Mais c’est notre quotidien.
On a déjà parlé, discuté de ça mais cela ne change pas. Comment l’arbitre n’a pas pu siffler ce penalty ? Comment n’a-t-il n’a pas pu aller voir la VAR ? On dit qu’on sanctionne Krépin Diatta. Mais on peut aussi me sanctionner et tous les joueurs de l’équipe nationale. Il faut que cela cesse ! Si on veut progresser, il faut que les joueurs, les techniciens soient à niveau. Mais, il faut les arbitres soient à niveau», a insisté l’ex-milieu du PSG lors d’une conférence de presse vendredi.
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La défaite lors du match retour des barrages pour la Coupe du Monde 2022 contre le Cameroun (1-2) reste gravée comme l’un des moments les plus controversés liés à l’arbitrage pour l’ex-entraîneur de l’Algérie, Djamel Belmadi. Peu de temps après avoir vivement critiqué l’arbitre gambien Bakary Gassama, Belmadi n’avait pas hésité à fustiger l’arbitrage africain, le qualifiant de « préhistorique ». C’est dans ce contexte qu’il avait déjà reçu le soutien d’Aliou Cissé.
