Accusé de trucage de match, Samuel Eto’o poursuit son bras de fer avec la CAF

Selon des informations rapportées par le journal « The Guardian », Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a rencontré des difficultés pour solliciter une réunion explicative avec la Confédération africaine de football (Caf).

Eto’o, ainsi que le président de Victoria United, sont attendus au Caire, en Égypte, ce mercredi 17 avril 2024, pour être interrogés dans le cadre d’une affaire d’enregistrements audio compromettants. Ces enregistrements, impliquant les deux hommes, ont été transmis à la Caf par un groupe de présidents de clubs et par Henri Njalka Quand, ancien quatrième vice-président de la fédération.

Le journal révèle que les avocats de Samuel Eto’o ont accusé le secrétaire général de la Caf, Véron Mosengo-Omba, de plusieurs infractions au code d’éthique de la Fifa pendant l’enquête sur les allégations de manipulation de matchs. Ils soutiennent que l’ouverture de l’enquête par Mosengo-Omba visait à nuire à la réputation de l’ancien attaquant star du FC Barcelone.

Samuel Eto’o a nié toute participation aux activités de manipulation de matchs, rejetant catégoriquement les enregistrements qui l’incriminent. Malgré ses efforts pour obtenir une audience avec la Caf, ses demandes sont restées sans réponse jusqu’à ce qu’il soumette une plainte à la Fifa.

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L’issue de cette affaire reste incertaine, mais selon « The Guardian », Samuel Eto’o reste résolu à défendre son intégrité et son avenir dans le football africain.