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Accusations de viol: non-lieu validé en faveur de Gérald Darmanin


Gérald Darmanin est définitivement mis hors de cause dans les accusations de viols qui le visaient depuis 2017: la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, validant ainsi le non-lieu rendu en faveur du ministre de l’Intérieur.

« Cette décision marque le point final d’une procédure qui dure depuis sept ans pour des faits qui remonteraient prétendument à près de quinze ans », ont réagi dans un communiqué les avocats de M. Darmanin, Mes Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur.

« Pour la sixième fois, la justice affirme qu’aucun acte répréhensible ne peut être reproché à M. Gérald Darmanin » et « au total, c’est une dizaine de magistrats qui ont eu à statuer sur ce dossier et tous ont conclu à l’innocence de notre client », ont-ils ajouté. Les conseils ont rappelé que le ministre « s’est toujours astreint à ne pas commenter les décisions de justice et ne fera pas davantage de commentaires ».

« Les violeurs ont plus de chance que les victimes, ils sont protégés par les droits de la défense et l’obligation de motivation, mais les droits de la victime sont lettre morte dans notre pays », a regretté l’avocate de la plaignante, Me Elodie Tuaillon-Hibon, déplorant l’absence « d’une motivation en droit sur le rejet du pourvoi ».

Cour européenne saisie

« Nous saisissons évidemment la Cour européenne des droits de l’homme, dont nous espérons qu’elle sera aussi celle des droits des femmes, des droits humains », a-t-elle poursuivi.

Sophie Patterson-Spatz, 52 ans, accuse depuis 2017 M. Darmanin de l’avoir violée en 2009. A l’époque, elle s’était adressée à M. Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (devenu LR), pour obtenir un appui dans la révision d’une condamnation en 2005 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ancien compagnon.

Selon elle, il lui avait fait miroiter lors d’une soirée à Paris son possible appui via un courrier à la Chancellerie, et avait demandé en échange une relation sexuelle. Tous deux reconnaissent avoir eu un rapport ******.

Mais Sophie Patterson-Spatz estime avoir été contrainte de « passer à la casserole » quand M. Darmanin, alors âgé de 26 ans, lui aurait dit: « vous aussi, il va falloir m’aider ».

Pour Me Tuaillon-Hibon, il s’agit d’un « viol par surprise » et d’un rapport ****** « extorqué », « ni libre, ni consenti ». De son côté, le ministre de l’Intérieur avait affirmé lors de la…





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