À Londres, une rétrospective Marina Abramovic qui n’a pas la “rudesse viscérale d’autrefois”
En 1977, la performance Imponderabilia imposait aux curieux de se faufiler dans le petit espace qui séparait les corps de Marina Abramovic et de son partenaire de l’époque, Ulay, se faisant face, nus. Aujourd’hui, l’artiste serbe a dû modifier cette performance pour qu’elle puisse être incorporée dans la rétrospective que lui consacre la Royal Academy of Arts de Londres. Les visiteurs ont ainsi la possibilité de contourner les deux artistes qui reproduisent l’installation, relate The New York Times.
D’autres œuvres ont fait l’objet de compromis, pour une exposition qui, inaugurée le 23 septembre, laisse la presse britannique sur sa faim.
“Alors qu’aujourd’hui la manière de présenter correctement au public des œuvres difficiles à aborder et que l’instauration de mesures destinées à protége