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4 crèmes solaires visages à ne pas acheter selon Que Choisir : elles ne protègent pas autant qu’elles le disent



La saison estivale approche et l’un de ses produits incontournables fait son retour parmi les rayons du supermarché. Il s’agit, bien sûr, de la crème solaire.

Et pour cause, depuis 1990 le nombre annuel de mélanomes diagnostiqués a été multiplié par 2,5 chez la femme et par 4,5 chez l’homme. La meilleure prévention reste d’éviter l’exposition prolongée au soleil, mais pour ceux qui ne peuvent pas faire autrement, il reste l’option de la crème solaire.

Pleins de bonne volonté, les consommateurs font confiance aux étiquettes et indices des produits proposés. Or, mauvaise nouvelle, plusieurs fabricants de crèmes solaires seraient à l’origine d’étiquetages trompeurs. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir révèle les résultats d’un test en laboratoire mené sur 13 crèmes solaires visage étiquetées SPF 50 ou 50+.

« Certaines crèmes ne respectent pas les niveaux attendus »

Près d’un tiers de ses produits n’assure pas le niveau de protection affiché. Les experts ont testé le niveau de protection aux UVA et UVB des crèmes en question, et examiné la composition chimique au regard des risques pour l’utilisateur, pour l’environnement, ainsi que les allégations affichées sur les emballages.

« Alors que les indices 50 et 50 + sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets, nos tests montrent que sur les 13 crèmes testées, cinq ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire », indique l’association. Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30, dont Lancaster Sun sensitive luminous Tan fluide lacté non gras indice 50, ou encore Vichy capital soleil crème onctueuse protectrice 50 +. Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals.

10 produits sur 13 contiennent des composants nocifs pour les organismes aquatiques

Autre point noir, la protection de l’environnement. D’après le test, 10 produits sur 13 contiennent des composants nocifs pour les organismes aquatiques. En raison du vide juridique à ce sujet, certains fabricants ont affiché des mentions faussement rassurantes telles que « formule testée en conditions marines » pour Vichy ou « Clean and ocean friendly » pour Lancaster.

L’UFC-Que Choisir a mis en demeure les fabricants fautifs, leur demandant de rendre leurs produits conformes aux indices affichés, ou de les retirer. L’association demande au gouvernement de sanctionner les marques en question, d’intensifier les contrôles et de prendre les mesures pour faire cesser ces pratiques frauduleuses. Par ailleurs, elle somme le Ministère de l’Environnement d’encadrer les allégations environnementales pour les produits cosmétiques.



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