à la uneCultureInternational

39 ans après le drame, “on connaît le nom de l’assassin !”


L’affaire Grégory Villemin, qui a débuté le 16 octobre 1984, reste l’un des mystères non résolus les plus marquants et les plus médiatisés de l’histoire criminelle française. Presque quatre décennies après les faits, cette affaire continue de susciter de nombreux débats et théories. Récemment, ce sont des révélations étonnantes qui pourraient enfin apporter une réponse à cette énigme.

Un rappel des événements tragiques de 1984 est nécessaire pour comprendre l’ampleur de ces confidences. L’affaire a débuté avec la disparition de Grégory Villemin, retrouvé mort dans la rivière la Vologne, les pieds et les poings liés. Ce crime odieux a été suivi par une série de lettres anonymes, laissant penser que le ou les auteurs avaient connaissance des détails du meurtre. Malgré les efforts considérables déployés par les autorités à l’époque, l’affaire est restée non résolue, entourée de beaucoup de zones d’ombre.

Affaire du petit Grégory : le nom de l’assassin est connu de la police

La publication récente du livre Police technique et scientifique : Le Choc du futur par Jacques Pradel et François Daoust, le 28 février 2024, montre les progrès techniques accomplis par la police scientifique qui ont transformé la façon dont sont menées les enquêtes criminelles au fur et à mesure des années. À l’occasion d’un entretien avec Ciné-Télé-Revue, François Daoust, co-auteur de l’ouvrage et ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, est revenu sur l’affaire Grégory Villemin et a partagé des informations plutôt troublantes.

Selon lui, les enquêteurs connaissaient l’identité de l’assassin du petit Grégory, mais « une erreur de procédure judiciaire » a empêché toute inculpation. « En off, on sait ce qu’il s’est passé. Officiellement, on ne peut pas le dire », a-t-il déclaré, avant de préciser : « On ne peut pas en faire état, au risque sinon d’être poursuivi pour diffamation. Mais il y avait tout ». Ce cafouillage mentionné par l’expert a eu finalement un énorme impact sur l’affaire. 

François Daoust

crédit photo : RTL François Daoust fait des révélations troublantes sur l’affaire Grégory Villemin.

Une erreur de procédure judiciaire empêche l’inculpation du meurtrier du petit Grégory

Cette erreur a non seulement empêché la réinterrogation de témoins, mais a également annulé de fait la possibilité d’examiner à nouveau les preuves qui auraient pu conduire à l’inculpation de l’assassin présumé. 

C’est un témoin clé, dont l’identité n’a jamais été divulguée, qui aurait aidé la police à résoudre l’enquête. « La vérité est qu’il y avait des analyses, des interrogatoires qui étaient bons et qui nous donnaient la réponse », a affirmé François Daoust. 

continue de hanter la mémoire collective française. Les récents propos de François Daoust offrent un maigre espoir de connaître un jour les circonstances exactes de ce terrible drame. Malgré les progrès technologiques et scientifiques, la quête de justice pour Grégory, et d’autres, se heurte encore à de simples, mais solides, obstacles juridiques.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp