Les abus de pouvoir sont des fléaux sociaux aussi vieux comme l’humanité. Au Cameroun dans le pays dirigé par Paul Biya (89 ans), nombreuses sont les personnalités publiques bien placées qui utilisent leur position dans l’administration publique pour nuire aux citoyens qui n’ont pas la même force qu’elles.
Dans l’armée nationale, il revient avec beaucoup plus d’insistance dans les médias et sur les différents réseaux sociaux, des cas d’abus de pouvoir exercés par les corps habillés sur les populations civiles qui ne savent plus à quel saint se vouer.
L’une des situations les plus récentes est celle liée à la carte nationale d’identité. L’affaire s’est ébruité sur les réseaux sociaux.
Des corps habillés prendraient beaucoup d’argent aux citoyens à qui ils promettraient d’établir le document administratif qui ne vient jamais, même après des années.
Un citoyen appelé Fondikou Daouda dépassé d’attendre a rendu une petite visite moins courtoise à la gendarmerie de la place.
Il a saccagé les lieux et a été arrêté. Plus tard, nous avons appris que sa femme qui était enceinte a rendu la vie en essayant de donner la vie.
Le Camerounais a ensuite été remis en liberté avec l’intervention de la députée camerounaise Nourane Moluh Hassana et d’autres personnalités du pays.
Maintenant, un lanceur d’alerte nous apprend une autre information déplorable : « Le commandant de la brigade de Manguier, Takan Soh torture et envoie au parquet des papas pour avoir joué aux cartes dans un bar ».
Rien que pour ça. Mais au même moment, « le même commandant libère Yanou, grand dealer d’Elig Zoa contre une somme de deux cent quarante mille (240 000) francs CFA ».
Immédiatement relâché, Yanou aurait déjà selon toute vraisemblance commis un nouveau crime, avec plusieurs substances douteuses distillées au sein de la population. La drogue aurait eu des effets tragiques sur des jeunes, même si la cause de leur mort reste encore à confirmer.
Les compatriotes sont furieux : « Ça c’est la vraie justice alors. Justice à tête chercheuse, sélective et pour ceux qui ont les moyens de payer (…). Décembre approche. Bientôt ils vont commencer les rafles pour faire le pickpocket à leur façon ».
Un autre observateur décide d’y aller avec un petit proverbe : « La chèvre broute là où elle est attachée. L’injustice est devenue la justice ».
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