Vous avez un poulailler dans votre jardin ? Voici comment éviter de payer l’amende « taxe poulailler » en 2024

Quoi de plus gratifiant que de savourer des œufs frais provenant de son propre poulailler ? De plus en plus de particuliers se laissent d’ailleurs tenter par ce genre d’installation dans leur jardin. Il faut dire que ces gallinacés font la joie des petits comme des grands. Attention toutefois à ce que ces dernières ne se transforment pas en véritables poules aux œufs d’or. En effet, les poulaillers sont soumis à une taxe, mais il existe des moyens légaux de contourner cette obligation fiscale.

L’installation d’un poulailler, au même titre qu’une serre, un abri de jardin, ou encore une piscine, est une construction extérieure et est par conséquent régi par la loi. De ce fait, plusieurs normes sont en vigueur en fonction de la taille du poulailler et du nombre de poules. De plus, une taxe d’aménagement, faisant partie intégrante de la taxe foncière, est également applicable.

L’installation d’un poulailler dans son jardin est soumis à la taxe d’aménagement

Une taxe qui fait d’ailleurs rage auprès des particuliers en raison de son augmentation régulière depuis huit ans. En 2024, elle enregistre une augmentation de 3,4 %, comme le rapporte le site du magazine Maisons & Travaux. Ainsi, le tarif forfaitaire s’élève désormais cette année à 1 038 euros le mètre carré en Île-de-France et 916 euros le mètre carré sur le reste de l’Hexagone.

Il est d’ailleurs possible de simuler le calcul de cette taxe afin d’en connaître son montant exact sur le site du ministère de la Transition écologique et de la cohésion du territoire. Face à cela, il est heureusement possible d’alléger de manière tout à fait légale sa charge fiscale pour les propriétaires de poulailler.

Contourner la « taxe poulailler », c’est possible !

Pour réduire cette charge fiscale, les propriétaires peuvent opter pour la construction d’un poulailler de petite taille, inférieur à cinq mètres carrés. En effet, seuls les poulaillers ayant une surface supérieure à cinq mètres carrés sont assujettis à la taxe d’aménagement. En deçà, aucune déclaration de travaux ou autorisation particulière n’est nécessaire. Cependant, pour un poulailler entre cinq et dix mètres carrés, une déclaration de travaux est obligatoire. De même, au-delà de 20 mètres carrés, un permis de construire est cette fois exigé.

De plus, choisir pour un poulailler mobile comme ceux des animaleries permet de faire de belles économies. En effet, ce dernier est exempt de taxes. Ce type de poulailler est généralement l’option privilégiée par les propriétaires ayant quelques poules seulement. À noter que dès lors que le nombre de poules dépasse les 50, une déclaration est alors obligatoire.

Exonération fiscale pour les poulaillers et autres aménagements extérieurs

Enfin, déclarer son poulailler dans un délai maximum de trois mois après son installation via le formulaire 6704 IL, offre une exonération partielle ou totale de la taxe d’aménagement pendant deux ans. Un avantage qui s’applique également à d’autres constructions extérieures comme les abris de jardin ou encore les piscines.

Finalement, il est tout à fait possible de contourner l’obligation fiscale légalement et éviter ainsi de payer la taxe d’aménagement pour son poulailler. Il convient néanmoins de rester informer des différents règlements en vigueur pour s’assurer de la bonne conformité aux exigences fiscales de la région d’habitation.