Vols et forçages de bagages : un fléau persistant dans les aéroports camerounais

La problématique des vols et des forçages de bagages persiste dans les aéroports camerounais, portant atteinte à l’image du pays et à la confiance des voyageurs. Malgré les récentes saisies spectaculaires de drogue à l’aéroport de Douala, les passagers continuent de faire face à des vols de colis aussi bien au décollage qu’à l’atterrissage.

La semaine dernière, les douanes de l’aéroport de Douala ont saisi 15 kg de cocaïne d’une valeur d’environ 600 000 000 de FCFA à destination du Sri Lanka. Cependant, derrière cette réussite, se cache un problème récurrent de vols et de forçages de bagages des passagers. Des récits de passagers frustrés témoignent de la situation déplorable qui perdure depuis des années.

Cyrille Bojiko, PDG de Balafon Média, partage son expérience après un vol avec Asky Airlines : « Nous revenons de la CAN par Asky et constatons une fois arrivés dans nos locaux à Balafon qu’une valise a été forcée et qu’un micro et son dispositif sont introuvables. » Des témoignages similaires affluent, soulignant la perte d’objets de valeur et le forçage de bagages malgré les précautions prises par les voyageurs.

La situation suscite des inquiétudes quant à la sécurité des biens des passagers, compromettant ainsi l’image du Cameroun à l’international. Les aéroports sont la vitrine du pays, et la persistance de ces incidents nuit à la réputation et à la confiance des voyageurs étrangers.

Du côté des Aéroports du Cameroun (ADC), on insiste sur le fait que les questions de sécurité sont gérées par la police, la gendarmerie, l’armée de terre et une unité spécialisée des douanes. Cependant, malgré ces mesures, des vols continuent d’être perpétrés, laissant un goût amer à de nombreux passagers.

Il devient impératif pour les autorités compétentes d’adopter des mesures plus efficaces pour lutter contre ce fléau, assurant ainsi la sécurité et la tranquillité des passagers qui transitent par les aéroports camerounais. La résolution de ce problème est cruciale non seulement pour la confiance des voyageurs, mais aussi pour préserver l’image du pays sur la scène internationale.