Les tickets restaurants sont l’un des moyens les plus populaires pour se restaurer en entreprise, en France. En règle générale, l’employeur prend à sa charge la moitié du ticket, tandis que le salarié paye l’autre moitié avec son salaire mensuel. Seulement, les tickets restaurants ont des limites. Des enseignes comme Lidl ne les acceptent même pas.
Au final, ce dispositif correspond presque à une petite augmentation de salaire. En pratique, l’employeur paye une partie du budget nourriture de ses employés. Nombreuses sont les personnes qui souhaiteraient utiliser ces tickets restaurants pour payer une partie de leurs courses. Or, ce n’est pas toujours possible.
Tous les produits ne sont pas éligibles aux tickets restaurants dans les supermarchés. Globalement, ils peuvent servir à payer des produits frais, comme la charcuterie, les viandes préparées et la viande transformée fraîche. Mais il n’est, par exemple, pas possible de s’acheter des glaces ou des viennoiseries avec ces tickets.
Chez Lidl, la solution est encore plus radicale. Les tickets restaurants ne sont tout simplement pas acceptés dans cette chaîne de supermarchés. Cette politique peut sembler révoltante. Mais Lidl estime que ses marges sont déjà trop faibles sur les produits qu’elle vend pour accepter ces tickets. Les frais d’administration risquent en effet de réduire à néant son profit sur les articles sur lesquels ils seraient utilisés.
En France, les frais d’administration des tickets restaurants s’élèvent en moyenne à 4 % du prix payé par l’utilisateur. Or, les marges bénéficiaires de Lidl ne sont que de 3 % sur les produits que la chaîne vend. Le calcul est donc vite faire pour l’entreprise : les tickets restaurants ne sont pas intéressants.
Concrètement, si Lidl venait à accepter les tickets restaurants, elle serait alors obligée d’augmenter le prix de ses produits. Ce choix serait en contradiction avec la politique de l’entreprise, qui vise au contraire à garantir les prix les plus bas pour ses clients. Pour Lidl, refuser les tickets restaurants s’inscrit donc dans la stratégie de bas prix adoptée par la chaîne.
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Cette stratégie de bas prix explique aussi que Lidl refuse tous les moyens de paiement alternatifs et les chèques déjeuner. Seuls l’argent liquide et les cartes de crédit traditionnelles sont autorisées. Toutefois, Lidl est l’un des rares supermarchés en France à avoir pris cette décision. Si vous voulez faire vos courses avec des tickets restaurants, vous pouvez toujours vous tourner vers une autre chaîne.
Auchan, Carrefour, E. Leclerc, Franprix, Leader Price, Intermarché, Picard, Spar, Monoprix, Casino ou encore les magasins U acceptent ces tickets. Tous leurs produits ne sont, en revanche, pas éligibles à un paiement avec un ticket restaurant. C’est la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) qui a fixé la liste de ces articles. Pour la connaître, vous pouvez consulter le site d’Edenred.
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