Pour un enfant prématuré, les premiers mois ne sont pas tout de repos. Et les parents sont parfois pris au dépourvu devant cette naissance qui est arrivée plus tôt que prévu. Mais ce n’est pas parce que la santé du nouveau-né est la principale préoccupation qu’il faut négliger son développement. Les médecins conseillent même désormais aux parents de lire des histoires à leur bébé.
Placés dans des couveuses en plastique, entourés de machines, l’environnement n’est pas des plus accueillants pour les 55 000 enfants prématurés qui naissent chaque année en France. Plutôt que d’être bien au chaud dans le ventre de leur mère, ils sont soumis au bruit et à l’éclairage aveuglant de la chambre d’un hôpital. Et pour la famille, les choses ne sont pas mieux en voyant ce petit être fragile relié à de nombreux capteurs.
Mais les médecins sont de plus en plus nombreux à souligner l’importance de stimuler ces bébés qui pour certains vont passer de longues semaines dans un incubateur. Les professionnels de santé conseillent donc aux parents de lire des histoires aux enfants pour créer un lien sensoriel qui va aider au développement.
Venue des États-Unis, cette pratique tend à se répandre en France. C’est le cas par exemple au Centre hospitalier universitaire de Nantes, comme le rapporte un article paru ce mardi 5 mars sur le site du quotidien Ouest-France. Une bibliothèque a été mise en place avec des albums à disposition des parents.
Certains éprouvent des difficultés à créer un lien avec un enfant prématuré qu’ils peuvent à peine toucher et qui apparaît souvent comme très fragile. Mais des études ont prouvé que la voix des parents et encore plus celle de la mère est essentielle pour le développement de l’enfant. L’interaction peut prendre diverses formes. Il est possible de chanter une comptine, de raconter sa journée ou de simplement parler à son bébé.
Le livre est là en tant que support pour aider ceux qui ont plus de mal à se lancer. Et cette stimulation peut amener des réactions de la part du nourrisson comme un clignement des yeux ou un mouvement. Pour les parents, c’est également une façon d’avoir une expérience un peu plus « normale » de la parentalité en faisant abstraction de l’environnement.
Mais ils ne sont pas seuls. En effet, dans certaines maternités, des soignants ou des bénévoles se chargent de lire des histoires aux enfants prématurés. Cela fait partie « des soins dits ‘de développement‘, qui recouvrent tout ce qui, au sein de ces services de grande technicité, ne sert pas prioritairement à faire survivre l’enfant, mais l’engage dans son développement ultérieur. »
Un bébé est considéré comme prématuré s’il naît avant huit mois et demi de grossesse, soit avant la 37ᵉ semaine d’aménorrhée. Mais il faut distinguer trois stades bien distincts. La très grande prématurité concerne les naissances survenues avant six mois de grossesse. La grande prématurité entre six et sept mois de grossesse et la prématurité moyenne entre sept et huit mois de grossesse.
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