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Voici pourquoi Le colonel Atonfack traite Célestin Djamen de menteur

• Le leader du mouvement Apar a salué la décision du ministre de la défense d’interpeller les gendarmes ayant filmé et diffusé les images d’un groupe de partouzeurs à Douala.

• Le colonel Cyrille Atonfack quant à lui défend l’arrestation des gendarmes.

• Une situation trouble entre les deux hommes.

L’affaire des gendarmes ayant réalisé et diffusé des vidéos d’un groupe de partouzeur à Douala n’arrête pas de rebondir. Cet après-midi, Célestin Djamen le leader du mouvement Apar a salué l’arrestation des auteurs de ces images. « Je tiens à saluer avec la plus grande ferveur républicaine l’acte d’un ministre de la République en l’occurrence Monsieur le Ministre Délégué chargé de la Défense, pour la décision fort opportune de faire interpeller et d’ordonner la mise aux arrêts de gendarmes-filous qui par leur attitude moyennâgeuse ternissent gravement l’image des forces de Sécurité. Il est inadmissible que des agents assermentés sensés incarner la discipline organique et l’Ordre, consubstantiels à toute société humaine puissent être les fossoyeurs de cette même Loi républicaine », a écrit Célestin Djamen. Si pour Célestin Djamen, les gendarmes ont été arrêtés. Pour le Colonel Cyrille Atonfack porte-parole de l’armée, il s’agit d’un « fake puant ». Deux positions qui mettent les hommes à couteaux tirés. Qui donc des deux hommes a raison ?

Condamnation

Célestin Djamen ne s’est pas contenté de saluer l’arrestation des gendarmes. Il a en outre exigé des sanctions. « L’opération illégale de Bonamoussadi de ces brebis galeuses doit, pour le bien commun, nécessiter une réponse de la plus grande fermeté républicaine. Merci monsieur le Ministre mais il faudrait aller plus loin encore pour l’exemple.

La loi c’est la Loi, la piétiner ne peut être sans conséquence. Aucune Autorité n’a le droit de s’affranchir avec une légèreté de festivalier, des prescriptions de la Loi et espérer l’impunité. J’en ai été victime et je plaide pour une sanction impitoyable. Pénétrer dans un domicile sans mandat et en l’absence de tout flagrant délit est un acte de pure sauvagerie.Nul n’a le droit d’établir des infractions imaginaires non prévues par le Code Pénal. Aucune activité hétérosexuelle, même en groupe, circonscrite dans un cadre privé entre adultes consentants, n’est réprimée par la loi camerounaise. Aucune disposition légale n’autorise des gendarmes à filmer l’intimité des citoyens et pire, à la diffuser sur les Réseaux sociaux. Le faire ou laisser faire c’est accepter l’État de Non-Droit absolu. Ces gendarmes-filous qui déshonorent notre Armée doivent restituer dans son intégralité l’argent estorqué aux victimes. Est-ce encore utile de rappeler l’une des devises de l’Armee camerounaise : « honneur et fidélité ». APAR n’appréciera pas pour plaire mais il ne dénoncera pas non plus pour nuire. Il se prononcera toujours quand l’honneur et l’image du Cameroun seront remis en cause », a-t-il martelé.

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