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Voici Les vrais dessous de l’affaire Amougou Belinga, les hommes de Biya mouillés jusqu’au cou

• Jean-Pierre Amougou Belinga est embêté par l’impôt

• On lui réclame des milliards de francs CFA

• Boris Bertolt explique tout

Jean-Pierre Amougou Belinga est un homme d’affaires camerounais. Il est propriétaire du groupe de presse l’Anecdote et possède les chaînes de Télévision Vision 4 et Télésud. Le directeur général des impôts, Modeste Mopa Fatoing réclame aujourd’hui 17 milliards de francs CFA d’impôts à Jean Pierre Amougou Belinga. Mais, le problème serait ailleurs, comme l’explique le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt.

Modeste Mopa Fatoing, l’actuel directeur général des impôts est sous tous les projecteurs. Il réclame aujourd’hui 17 milliards FCFA d’impôts à Jean Pierre Amougou Belinga, le patron du groupe Vision 4. Dans cette affaire digne d’un feuilleton d’Hollywood où des fonctionnaires de la DGI sont en même temps poursuivis pour les faits de corruption, incitation à la corruption, concussion et escroquerie en bande organisée, rode également la main d’un homme, celui qui assure aujourd’hui les fonctions de vice-président, Ferdinand Ngoh Ngoh, l’homme à la punk, ministre du ciel, de la terre et des mers.

Au sein du sérail, c’est un secret de polichinelle, Modeste Mopa Fatoing est un intime de l’actuel Secrétaire générale de la présidence de la République (SGPR). Tout comme Jean Pierre Amougou Belinga est réputé proche du ministre des Finances Louis Paul Motaze. Ainsi pour beaucoup derrière cette bataille entre Mopa et Amougou se joue en réalité le prolongement de la guerre que l’homme à la punk mène depuis des années à l’argentier national, Louis Paul Motaze.

Les faits parlent d’eux-mêmes : Modeste Mopa avait déjà refusé de suivre les instructions du ministre des Finances dans l’affaire qui l’a opposé aux brasseries. Se référant exclusivement à Ferdinand Ngoh Ngoh. D’ailleurs l’homme à la punk ne le cache pas. Mopa c’est son ministre des Finances. Ce dernier ne décrochait même pas le téléphone de Louis Paul Motaze.

Dans l’affaire qui l’oppose au PDG du groupe Vision 4, Bis repetita. Par correspondance daté du 24 février dernier, Louis Paul Motaze demandait à son DGI d’appliquer un rabattement fiscal de 30% au groupe l’anecdote. Modeste Mopa Fatoing en retour ne prend même pas la peine de répondre à son patron. Il dit d’ailleurs à qui veut l’entendre qu’il tient ses instructions directement de l’homme à la Punk.

Mais, il n’y a pas que Louis Paul Motaze qui paie les frais de l’ambitieux, Modeste Mopa Fatoing. Alamine Ousmane Mey, l’actuel ministre de l’économie croise les doigts et attend. Suspectant aujourd’hui Mopa d’être celui qui entraînera sa chute. Or, Mey est celui qui fait nommer Modeste Mopa Fatoing à la direction générale des impôts. C’est également lui, qui va l’introduire chez Franck Biya, « le conseiller officieux » de Paul Biya.

Dans les salons feutrés de Yaoundé, les langues se délient progressivement. Franck Biya et Modeste Mopa Fatoing se sont rapprochés. Modeste Mopa Fatoing sait également qu’il doit jouer sa carte personnelle et tisser son réseau. Mais une chose est certaine, celui qui fera les frais de cette percée de l’ambitieux Mopa n’est autre que son « grand frère », Alamine Ousmane Mey.

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