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Voici Les vraies raisons qui ont conduit à l’interpellation du DG d’Eneo

• Il avait été interpellé

• Il a fallu un forte intervention pour le relâcher

• Un sujet de fraude au centre des accusations

Nous annoncions son interpellation il y a quelques jours au Cameroun. Cinq mois à peine après avoir pris fonction, le Directeur général d’Eneo, Patrick Eeckelers a été interpellé par les forces de sécurité.

« Alors qu’il achève son petit déjeuner au restaurant de l’hôtel Hilton de Yaoundé, le Belge est rudement apostrophé par des policiers en tenue civile qui lui ordonnent de les suivre », écrivait Jeune Afrique.

La raison évoquée est relative à un sujet de fraude. « Les policiers agissaient sur la base d’une réquisition du parquet, à la suite d’une dénonciation d’un employé licencié quelques jours plus tôt, pris en flagrant délit de fraude », précise une source proche du dossier contactée par nos confrères de Jeune Afrique.

Pour l’heure, le DG a été relâché après l’intervention des huiles de la police. Le fonds britannique Actis, actionnaire de la société, a dénoncé un tel traitement à l’égard du Belge.

« Les conditions de cette interpellation interrogent sur le traitement que l’État du Cameroun réserve aux représentants d’investisseurs étrangers et pèsent négativement sur la relation de confiance qui devrait exister entre le partenaire stratégique Actis et le pays », s’indigne David Alderton.

« Patrick Eeckelers n’a pas le temps d’alerter qui que ce soit, ni de récupérer des documents personnels, qu’il est énergiquement placé dans un taxi qui le conduit à la direction de la police judiciaire, où il passera près de deux heures. Avec la menace d’être jeté dans une cellule, après avoir été entendu. « Il faudra l’intervention des huiles de la police pour qu’il soit relâché », selon le courrier que David Alderton – le président administrateur général de Cameroon Power Holdings (CPH), la filiale du fonds britannique Actis qui détient 51 % du capital de l’énergéticien camerounais – a adressé deux jours plus tard au premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute », racontait notre confrère Jeune Afrique.

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