Voici les prénoms “boulets” pour filles et garçons à bannir absolument en 2024

Le choix est difficile pour les futurs parents. Heureusement, des publications comme L’Officiel des prénoms les aident dans cette vaste tâche. Mais l’ouvrage paru récemment répertorie aussi les prénoms à éviter.

Comme chaque année depuis 20 ans, le guide est attendu avec impatience. Il faut dire que le livre de Claire Tabarly-Perrin et Stéphanie Rapoport répertorie plus de 12 000 prénoms avec leur histoire et leur signification. Il dévoile aussi les tendances et les fréquences d’attribution grâce aux données collectées auprès de l’Insee.

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Il vaut mieux éviter certains prénoms

C’est une aide précieuse pour les futurs parents. Car si pour certains le choix est évident, parfois à cause d’une tradition familiale, pour d’autres l’incertitude est de mise. Et ils sont également nombreux à vouloir un prénom unique ou tout du moins original pour leur bébé.

Le guide n’hésite pas par ailleurs à révéler les prénoms à éviter. C’est de temps en temps l’histoire ou l’origine même de ceux-ci qui posent un problème. « Un prénom doit avant tout avoir une belle histoire à raconter« , a écrit Claire Tabarly Perrin. Et pour certains, c’est plutôt raté.

C’est leur histoire qui pose problème

Il y a tout d’abord des choix en lien avec des personnalités qui ont marqué l’Histoire de façon pour le moins négative. Il est évident qu’il vaut mieux éviter Adolphe ou Franco qui se rapportent aux dictateurs, tristement célèbres. Mais c’est aussi le cas de Nordhal qui fait immédiatement penser à celui qui a défrayé la chronique en assassinant son épouse.

D’autres prénoms peu judicieux sont liés à l’univers médiatique. Tanguy par exemple est trop connoté depuis le film d’Étienne Chatiliez sorti en 2001. Loana fut brièvement populaire au début des années 2000, mais depuis il est tombé dans l’oubli. Il se rapporte un peu trop à celle qui s’est fait connaître dans Loft Story mais depuis enchaîne les déboires.

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Les refus sont rares

Le cas est différent pour Cassandre. Il s’agit d’un prénom très ancien puisqu’il vient de la Grèce antique. Mais son histoire n’est pas des plus joyeuses. Dans l’Iliade, c’est la fille du roi de Troie, Priam. Apollon épris de la jeune femme lui confère le don de lire l’avenir. Celle-ci se refusant au dieu, il va finalement la maudire et ses prédictions ne seront jamais crues. « Soit on l’identifie à celle qui annonce tout le temps les mauvaises nouvelles, soit on estime que Cassandre est une lanceuse d’alerte« , explique Claire Tabarly Perrin.

Si ces exemples ne sont pas interdits, leur choix n’est pas des plus judicieux. Mais parfois, certains prénoms sont purement et simplement refusés, car ils sont contraires à l’intérêt de l’enfant. Cela fait généralement suite à un signalement de l’officier d’état civil qui se charge de saisir le procureur de la République. Mais les cas sont plutôt rares.