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Voici les ministères que Ferdinand Ngoh Ngoh veut contrôler, la succession de Paul Biya engagée

Le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, veut contrôler la gestion des ministères de l’économie et des finances selon notre confrère Africa Intelligence.

Dans une publication qui remonte au 8 février 2022, le journal en ligne rapporte à ses lecteurs, que le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh souhaite avoir la main mise sur le ministère des Finances dirigé par Louis Paul Motaze et le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire tenu par Alamine Ousman Mey.

Dans l’article intitulé « Ferdinand Ngoh Ngoh met les ministères de l’économie et des finances sous sa coupe », notre confrère indique que ce désir de contrôle de ces deux départements ministériels est causé par les lignes budgétaires « 65 » et « 94 » qui contiennent des fonds a priori destinées respectivement aux « dépenses communes » et à la rubrique « intervention et investissements ».

Africa Intelligence rapporte qu’à la fin du mois de décembre 2021, les ministres Alamine Ousmane Mey et Louis Paul Motaze ont reçu chacun une correspondance du secrétaire général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, «leur enjoignant de requérir désormais « le très haut accord » du président de la République pour engager des dépenses de plus de 100 millions de francs CFA (152 000 euros). Il leur est aussi demandé de produire dorénavant un rapport d’exécution trimestriel».

«Selon une correspondance interne du ministère des finances datant de 2018, le chapitre 94 sert par exemple à régler des « dépenses urgentes de certaines structures de souveraineté (DSP, intendance du palais de l’Unité, DGSN, état-major particulier du président de la République, etc.) » ou à octroyer des « aides et secours exceptionnels à certaines associations et à certains bénéficiaires«, rapporte le média en ligne.

C’est une caisse qui sert à « gérer tous types d’imprévus et entretenir des fonctionnaires, le secteur privé, la société civile et les partis politiques », renseigne notre confrère. Il ajoute que les nouvelles directives de Ngoh Ngoh ont été accueillies « avec des regards suspicieux dans les couloirs des ministères ». Et si au ministère de l’Economie, on s’y est conformé, ce n’est pas le cas pour celui des Finances.

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