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Voici en réalité la communauté « qui n’aime pas le faux » dont parlait Eto’o Fils

« Je suis originaire d’une communauté qui n’aime pas le faux ». Ces propos sont de Samuel Eto’o Fils lors de son passage sur les antennes de RFI lundi dernier. Même si ces propos n’ont pas été apprécié par certains Camerounais, un internaute au nom de Pierre Baya a essayé de révéler l’identité de la communauté en question dont parlait le président de la Fecafoot. Il s’agit en réalité, à croire l’internaute, de la communautés Mbenè, Mpoo et Bati plus connue sous le nom de bassa.

Pierre Baya explique que dans le texte suivant que Le Bassa n’est pas une communauté mais plutôt une langue. Il poursuit en donnant les caractéristiques de cette communauté dont parle Samuel Eto’o.

camerounweb.com vous propose ci-dessous l’intégralité du texte de Pierre Baya

Le bassa n’est en réalité que l’une de nos langues. Nous parlons aussi le basso’o ou bakoko, le banen, le yabassi, et le douala. Et le bassa lui-même a au minimum 03 variétés entre le bassa ba Likol dans la région Centre, et les variétés babimbi 1, 2, 3 dans la Sanaga Maritime d’où sont partis tous les « bassa » du Cameroun.

Je précise « bassa du Cameroun » parce que les bassa des autres pays (Nigeria, Togo, Haïti, Liberia, Sénégal etc) n’ont avec ceux du Cameroun qu’un lien de sang ancien et strictement rien d’autre.

Ce qui fonde au 1er chef l’identité des « bassa » du Cameroun c’est le mbog, à la fois rite sacré, code civil, religion et conscience de l’harmonie primordiale de l’univers.

Au moment où les bassa ont décidé de quitter Ngog Lituba leur lieu de naissance mythique il y a environ 1000 à 900 ans, chaque clans a reçu des attributs secrets et des consignes publiques des guides suprêmes que nous appelons mbombog ou bambombog (au pluriel.)

Le mantrat que chaque guide ou chef de clan devait prononcer avant de quitter Ngog Lituba est celui-ci: « MASODA NI NU A NKIL HI KOKOK. »
En gros c’est: béni soit celui qui demeurera fidèle à la loi (ou maudit soit celui qui s’y soustrait.)

Voilà le mantrat qui depuis des siècles conditionne les « bassa » à quasiment vouer un culte à ce qu’ils appellent « LIBAG LI TELEP SEP. »
(La rectitude morale.)

Nous Mbenè, Mpoo et Bati allons donc continuer au nom de nos ancêtres à dénoncer tous les milliardaires faussaires qu’ils soient des nôtres ou non, tous les fonctionnaires voyous, tous les brouteurs, tous les politiciens marmailleurs, tous les voyous, etc.
Nous préférons rester pauvres mais dignes, avec une rectitude morale à jamais inviolable

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