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VIDEO EXCLUSIVE: Découvrez les violents combats entre l’armée et les sécessionnistes à Kumbo

• Tout serait parti de l’attaque d’un convoi de l’armée par les sécessionnistes

• La scène de guerre dure depuis trois jours

• Les sécessionnistes exigent le départ des militaires dans la ville

Les combats font rage entre sécessionnistes et éléments des forces de l’ordre et de sécurité camerounais depuis samedi 15 mai à Kumbo

Tout serait parti de l’attaque d’un convoi de l’armée par les sécessionnistes avec un engin explosif improvisé (EEI) qui a occasionné des victimes du côté des militaires. En réaction les forces gouvernementales auraient brûlé des maisons dans plusieurs localités dont Buh, Tadu, Vekovi et tuant des civils dans leur sommeil.

La scène de guerre dure depuis trois jours et se caractérise par des coups de feu et une guérilla urbaine.

Dans une vidéo des combats publiée par les combattants sécessionnistes, ont entendre ces derniers demander aux militaires de quitter la ville.
′′C’est Kumbo, que faites-vous ici, c’est notre terre′′ crient-il.

Pour l’heure, les deux camps maintiennent leur position et l’on ignore le bilan des affrontements.

Au moins 04 agents du conseil de Kumbo kidnappés par des présumés sécessionnistes

Au moins quatre agents de la commune de Kumbo, situé dans la région du Nord-ouest, ont été kidnappés par des présumés combattants séparatistes. Et l’on n’est toujours sans nouvelles de ces derniers.

Lors de la visite du gouverneur Adolph Lele Lafrique dans la commune dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire de vie sacerdotale de Monseigneurie George Nkuo, évêque du diocèse de Kumbo, le maire Mborong Venasius n’a pas caché son inquiétude face à la recrudescence des attaques des sécessionnistes dans la commune dans le deuxième trimestre de cette année. De son côté, le gouverneur Adolph Lele Lafrique a déclaré que, sur la base des rapports de sécurité qui lui ont été envoyés, les choses sont sous contrôle dans la Division Bui, la population déplacée étant de retour progressif chez elle. Il a saisi l’occasion pour saluer la population pour sa collaboration sans fin avec les forces de défense et de sécurité afin de rétablir la paix. Il a aussi reconnu que les enlèvements rampants, les menaces et l’utilisation d’armes à feu par des combattants séparatistes sont toujours courants.

Dans cette unité administrative sévit les « Bui Warriors », une des plus puissantes milices séparatistes de la région du Nord-ouest. Ce groupe armé est responsable de nombreuses attaques dans la ville de Kumbo et de ses alentours et impose un implacable « lockdown (ville morte, NDLR) » dans la zone. C’est cette milice qui était à l’œuvre dans le kidnapping du cardinal Tumi et du Fon (chef traditionnel, NDLR) de Nso, début novembre 2020. Placés sous l’autorité de l’Interim Governement (gouvernement intérimaire de l’Amazonie amené par Samuel Sako Ikome, basé aux États-Unis), les Bui Warriors avaient à l’origine le « général » séparatiste Chacha. Ce dernier a été neutralisé par l’armée le 26 janvier 2020. Il faut dire que sous la houlette de ce chef de milice, les Bui Warriors ont mené plusieurs attaques contre des factions rivales et de nombreux civils. En janvier 2020, ils attaquent un groupe armé, de l’Ambazonia Defence Force et font prisonnier un de leur chef, « general Big Number ». Quelques jours plus tard, profitant de cette guerre fratricide, l’armée mène un raid à Likakom non loin de Kumbo contre un camp des Bui Warriors. C’est au cours de cette attaque que Chacha va être tué.

Source: www.camerounweb.com

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