Urgent – 5 prisonniers politiques du MRC frappés par le choléra à la prison de New-Bell ce mercredi
• Depuis le mois de mars, le choléra sévit à la prison de New-Bell à Douala et dans certaines villes du Cameroun
• Ce matin encore, 5 militants du Mrc ont été touchés par la cette épidémie
• On dénombre de nombreux morts et plus d’une centaine de cas dans ce pénitencier
Depuis l’apparition du Choléra au Cameroun en général et à Douala en particulier, la prison de New-Bell à Douala n’en est pas épargné. Ce mercredi matin encore, 5 cas ont été détectés chez les prisonniers politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Si rien n’est fait, cette maison d’arrêt risque d’enregistrer une hécatombe due à la prolifération de cette épidémies.
La rédaction de camerounweb.com vient d’être alertée sur les cinq (5) cas de choléra détectés parmi les prisonniers politiques du Mrc en détention à la prison de New-Bell depuis plus d’un an. Selon nos informateurs w il s’agit notamment de : Rodrigue Dagueho évacué à l’hôpital Laquintinie de Douala, Florémond Nzeuguem, Stéphane Soh et Mérimey Kengne évacués au centre de prise en charge Covid19 de Yassa. Un certain Roger Temapi se trouve encore agonisant au sein de la prison. À ce jour, le nom de militants du Mrc atteint par cette épidémie avoisine le nombre de 10.
Nous apprenons d’une autre source que depuis plusieurs semaines aujourd’hui, le nombre de morts et de contagion ne font que s’accroître. À ce jour, on dénombre 180 cas pour 4 décès à la prison de New-Bell. Parmi ces cas, figurent aussi le personnel pénitencier.
Au niveau de la prison, le personnel de santé fait feu de tout bois pour contenir l’épidémie. Mais, les mauvaises conditions de détention des prisonniers dans un environnement où excréments de WC et eaux destinées à la consommation se côtoient, ajouter à cela la promiscuité due à la surpopulation carcérale avec des cellules de 4 mètres sur trois qui acceuillent souvent jusqu’à 50 prisonniers, la prolifération du virus va crescendo.
Vivement que les autorités sanitaires en symbiose avec celle de l’administration pénitentiaire puisse trouver une solution pour sortir ces camerounais de la gueule de ce choléra.
