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Urgent : 17 membres de l’AG de 2009 écrivent au Tas pour coincer Eto’o Fils

C’est un nouveau rebondissement qui se vit dans la bataille qui oppose depuis des années la Fecafoot et certains membres de l’Assemblée Générale de 2009. Alors que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) venait d’écrire à la Fecafoot conduite par Samuel Eto’o Fils pour approuver l’accord transactionnel qu’il y a eu entre certains membres de l’AG de 2009 et l’instance faîtière du football camerounais, 17 membres de cette assemblée viennent de saisi le Tas pour se désolidariser de cet accord.

C’est une nouvelle qui fera certainement perdre le sommeil au président de la Fecafoot Samuel Eto’o Fils. 24h seulement après que le TAS ait entériné l’accord transactionnel entre la Fecafoot et certains membres de l’AG de 2009 qui ont décidé d’arrêter toutes les procédures au Tribunal Arbitral du Sport, 17 membres de cet assemblée viennent de saisir cette institution pour se dissocier. C’est par le truchement de Me Lebel Elomo Manga, avocat au barreau du Cameroun que ces 17 membres ont saisi Delphine Deschenaux-Rochat, juge au TAS pour dénoncer le courrier du TAS qui veut entériner l’accord sus mentionné. Ils disent en d’autres termes qu’ils maintiennent leur procédure d’appel et attendent la décision portant sur la sentence sans frais du 30 juin 2022.
« Mes mandants sont choqués de cette décision contraire au texte du Code du TAS et se réfèrent à leurs objections telles que soumises précédemment sur ce point. En outre, tous les droits des Seconds Intimés sur cette question demeurent réservés. Mes mandants vous prient de bien vouloir noter qu’ils n’ont jamais conclu un quelconque accord dans le cadre du présent arbitrage et qu’ils n’entendent pas en conclure. Mes mandants tiennent à préciser qu’ils n’agissent pas en tant qu’Assemblée Générale de la FECAFOOT, mais individuellement quand bien même ils sont membres de cette dernière.

Au vu de ce qui précède, mes mandants sollicitent respectueusement une reconsidération de la Décision avant la notification d’une quelconque sentence, faute de quoi leur droit d’être entendu serait violé. » peut-on lire dans cette lettre signée de Me Lebel-ELOMO MANGA, avocat des membres de l’AG de 2009.

En clair, ils sollicitent l’annulation de l’accord entériné. C’est dire que cette affaire est loin d’être terminée.

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