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Unité nationale : le journal l’Anecdote affuble Paul Biya d’éloges

DANS LE CADRE de son organisation, les dispositions constitutionnelles en vigueur depuis le 18 janvier 1996 consacrent dans leur article 1er, l’un des principes caractéristiques de la République : « … un Etat unitaire décentralisé. Elle est une et indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle reconnait et protège les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques… elle assure l’égalité de tous les citoyens devant la loi ». Cette disposition a d’ailleurs souvent été rappelée par le Président de la République, SE Paul Biya, au cours de certaines de ses adresses à la nation au plus fort des vents de division qui ont soufflé sur le Cameroun. Aussi, pour une meilleure sacralisation de l’unité nationale du pays ainsi que sa promotion, le peuple va assister en 1984 à la naissance de la République du Cameroun sur l’autel de la République unie.

Durant ces quatre décennies de règne en continue, le Président de la République va mener le combat de la consolidation de ce qui a toujours été présenté comme un acquis du renouveau. C’est ainsi que le concept de l’équilibre régional est mis sur pied, afin de garantir un accès équitable à toutes les localités aux avantages de la République. Celui-ci sera d’ailleurs appliqué à toutes les sphères décisionnelles tant dans le choix des décideurs que dans l’accès aux grandes écoles. Un accent est également mis par l’homme du 6 novembre 1982, sur la promotion du vivre-ensemble ; seul gage nécessaire pour une cohésion sociale véritable au Cameroun.

Il le dira d’ailleurs dans une approche discursive alors qu’il communiait avec l’équipe nationale du Cameroun, championne d’Afrique de football : « Que vous vous appelez Ngandeu, que vous vous appelez Aboubacar, que vous vous appelez Clinton Nje ou Zambo Anguissa, vous êtes d’abord camerounais ». Aux soubresauts qui menaçaient l’unité nationale, le Président Paul Biya va apposer un message d’apaisement et d’union. En témoigne d’ailleurs la tournée nationale dans les dix provinces d’alors, durant les années dites de braise. Aux politiciens qui ont voulu verser de l’huile sur le feu de la division, S.E Paul Biya rappelle l’immortalité du Cameroun qui doit survivre au-delà de nous-mêmes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il va inviter tous ceux qui veulent s’exprimer sur la place publique à ne plus prendre les chemins du marquis pour le faire, tout comme la protection du fer de lance de la nation, la jeunesse et sa formation doivent être une affaire tous. L’armée est par ailleurs mise à contribution pour la consolidation de cette unité nationale. Une armée dont il est le chef suprême et qui sera mise définitivement au service de la nation et du peuple. Une armée de raison, de développement et de cohésion sociale qui a su se distinguer face aux provocations et aux balbutiements de l’histoire. Elle sera d’ailleurs mise à l’honneur à chaque célébration de cette unité depuis 50 ans, dans le but de renforcer ses liens avec le peuple. Toute une commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a par ailleurs vu le jour avec pour mission entre autres de renforcer le vivre-ensemble, l’intégration nationale et la cohésion sociale. C’était en réponse au sentiment de frustration qui semblait naitre au sein de l’opinion et de certaines communautés linguistiques. Des actes de majesté du mendiant de paix et d’unité qui, sous d’autres cieux, vaudraient bien un Nobel de la paix à leur promoteur : SE Paul Biya.

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