Des amis de Léopold Sédar Senghor se mobilisent pour que la bibliothèque du poète et ancien président du Sénégal ne soit pas éparpillée, mardi, aux enchères à Caen.
Une partie de l’héritage de Léopold Sédar Senghor doit, en effet, être dispersée aux enchères, ce mardi, à Caen. Quelque 400 lots de la bibliothèque que le maître possédait à son domicile parisien du square de Tocqueville sont en jeu. L’émoi est grand parmi les amis et admirateurs du chantre de la négritude.
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Les appels se multiplient sur les réseaux sociaux pour demander aux autorités de Dakar d’intervenir. À Paris, Magatte Seye, l’ambassadeur du Sénégal, assure qu’il a fait une proposition au nom de sa tutelle. L’héritière de Léopold Sédar Senghor tiendrait cependant, coûte que coûte, à procéder à cette vente à l’encan. Et cela, comme souvent, pour s’acquitter de droits de succession particulièrement écrasants.
À quelques heures des coups de marteau fatidiques, le compte à rebours est lancé pour que ne s’éparpillent pas les trésors de celui qui a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique et du dialogue des cultures. Heureusement, la vente aux enchères de livres ayant appartenu à l’ancien président sénégalais Léopold Sedar Senghor, prévue mardi à Caen (Calvados), a été « suspendue » en raison de négociations avec le Sénégal, qui envisage d’acquérir « l’ensemble de la bibliothèque ».
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La bibliothèque mise aux enchères est constituée de 343 volumes avec chacun la dédicace de leur auteur, pour la plupart « tombés dans l’oubli », a précisé ce spécialiste des livres anciens, des manuscrits et de l’orfèvrerie.
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