Cette aide financière, accessible sur critères sociaux à des jeunes ayant « peu ou pas de revenus » et n’étant pas éligibles à d’autres aides, comme celle du Crous pour les étudiants, sera versée sur une période de six mois renouvelable une fois.
« Ce n’est pas un énième dispositif », ni un « Revenu de solidarité active (RSA) jeunes, ni un revenu de base », a insisté Chaynesse Khirouni, présidente du Conseil départemental, lors d’un point presse à Nancy.
Selon l’élue PS, les dispositifs existants ne fonctionnent pas pour tous les jeunes, et « la familiarisation des allocations » des jeunes, corrélées à celles de leurs familles, peut créer des difficultés pour ceux qui seraient par exemple en rupture familiale.
Pour l’heure, environ 300 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif. Le département s’appuiera sur des partenaires comme les associations, la mission locale ou encore la Caisse d’allocations familiales pour trouver le public éligible et instaurer « une relation de confiance ».
« Tu as des difficultés, d’accord, mais on a confiance en toi »
L’aide vise en priorité à permettre à des jeunes « en rupture familiale, ou en situation d’errance, ou en période de transition entre les études et l’emploi » de retrouver confiance en eux, détaille Lionel Adam, conseiller départemental en charge du projet.
Pour lui, il s’agit d’un « coup de tonnerre social », l’aide n’étant pas conditionnée au fait d’avoir un projet, et ne constituant pas un « contrat » avec des contreparties pour le bénéficiaire.
L’idée est de leur dire : « Tu as des difficultés, d’accord, mais on a confiance en toi », résume Chaynesse Khirouni. Un système de parrainage ou de mentorat, avec des citoyens bénévoles, sera aussi proposé.
L’expérimentation, qui débutera en 2024, a vocation à durer trois ans. Pour le démarrage, un million d’euros est alloué au projet.
Le Département espère toutefois obtenir un soutien financier de l’État, via notamment le Pacte de solidarité.
D’autres collectivités, comme l’agglomération de Lyon et le département de la Loire-Atlantique, expérimentent des dispositifs semblables.
En 2018, la Meurthe-et-Moselle et 17 autres départements de gauche avaient déposé une proposition de loi d’expérimentation territoriale visant à instaurer un « revenu de base » pour les jeunes de 18 à 25 ans, ce qui avait été retoqué par le gouvernement, qui a mis en place le Contrat d’engagement jeunes.
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