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Un rapport documentant les atrocités commises pendant la crise anglophone accable l’armée camerounaise


Le rapport récemment publié par la Cameroon Anglophone Crisis Database of Atrocities a mis en lumière les nombreuses atrocités perpétrées par les forces de sécurité camerounaises et les combattants séparatistes d’Ambazonia contre des civils entre septembre 2022 et mai 2023. Cette base de données, compilée par une équipe de chercheurs impartiaux et indépendants ainsi que des dirigeants de la société civile, révèle au moins huit catégories d’abus, dont des arrestations arbitraires, des actes de torture, des incendies d’écoles, d’églises et de maisons privées, des enlèvements et des attaques à l’explosif contre des civils.

Ce rapport, publié à l’occasion de la Journée internationale de la paix le 21 septembre, a été établi en utilisant la géolocalisation basée sur des vidéos, des photos, des images satellites, des témoignages, des messages sur les médias sociaux et des articles d’actualité. Les chercheurs ont ainsi pu compiler un rapport détaillé mettant en cause les forces de sécurité et de défense du Cameroun dans au moins deux cas spécifiques.

L’un de ces cas concerne l’arrestation arbitraire de 42 jeunes dans le village de Matoh, dans la division de Meme, le 2 mars 2023. Malgré les affirmations d’un représentant du gouvernement selon lesquelles les personnes arrêtées ne seraient pas détenues plus de 15 jours, aucune preuve de leur libération n’a été trouvée par les chercheurs.

Le rapport mentionne également les abus commis par l’officier du BIR basé à Buea, Ewume John, alias Moja Moja, qui aurait harcelé des civils non armés entre 2020 et 2022 en les battant, en les obligeant à se raser la tête, en les menaçant de violence et en les humiliant en public.

Les séparatistes d’Ambazonia sont également accusés d’avoir commis de graves exactions contre des civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au cours des derniers mois. L’incendie de la Government Bilingual High School (GBHS) Eyumojock, dans la division de Manyu, les 18 et 19 novembre 2022, en est un exemple. Bien que les séparatistes n’aient pas revendiqué cette attaque, ils sont les principaux suspects de cet incendie, en raison de leurs attaques antérieures contre le système éducatif.

Il est important de souligner que ces incidents ne sont que quelques exemples parmi de nombreux autres actes de violence perpétrés pendant la crise anglophone au Cameroun. La situation reste préoccupante et nécessite une attention continue de la part de la communauté internationale pour trouver une solution pacifique et durable à cette crise.



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