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Un journaliste annonce la fin de Biya avec beaucoup de précisions

La situation entre le président français Emmanuel Macron et ses électeurs est très électrique depuis un moment. Sa gestion des affaires est de plus en plus impopulaire. Et ses sorties médiatiques n’arrangent pas vraiment les choses.

L’un des plus jeunes présidents en exercice au monde est pourtant venu au pouvoir avec beaucoup d’enthousiasme et il était très adulé. Tout de même, comme s’en souvient le journaliste Benjamin Zebaze, il n’aurait jamais dû trahir son mentor François Hollande.

Le Camerounais fait des reproches piquants qui font croire qu’il s’adresse plus à Paul Biya qui est venu au pouvoir en partie grâce à Ahmadou Ahidjo dans le gouvernement de qui il a travaillé mais qu’il a fini par supplanter.

Et si les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les mêmes circonstances, Benjamin Zebaze fait penser à une fin du « traitre » Paul Biya qui pourrait être aussi délétère que celle de Macron.

« Traitre : un métier qui ne paye pas. Les politiciens camerounais devraient s’inspirer, pour leur formation, de ce qui se passe en France avec Emmanuel Macron lâché par les Français. Il apparaît clairement pendant cette séquence, que la traîtrise paye rarement à long terme.

Un traître est, comme chacun devrait le savoir, une « personne qui trahit, se rend coupable d’une trahison ». La trahison est une « action de trahir ; de manquer au devoir de fidélité ». Emmanuel Macron est sorti de l’anonymat politique par l’ex président français François Hollande.

Il a été nommé très rapidement à de très hautes fonctions malgré son jeune âge, il a tout fait, avec d’autres, pour détruire l’action de son mentor au point où ce dernier n’a même pas pu se présenter à sa réélection.

Hollande lui-même, avait trahi ses électeurs en appliquant une politique diamétralement opposée à celle qu’il avait présenté aux électeurs : il en a payé finalement le prix. Devenu président, Macron n’a eu de cesse de se moquer de celui qui l’a « fait » politiquement et comme un dictateur africain de l’ancienne époque, il est devenu un adepte du « je » et du « moi », se prenant pour le plus intelligent de la terre.

Le problème est que l’ingratitude paye rarement : le voilà lui-même dans une situation pire que celle dans laquelle s’est retrouvé François Hollande. Non seulement la colère des Français contre sa personne a atteint un paroxysme, il risque désormais d’être sorti du palais présidentiel par une foule en colère ou ne devoir son salut que grâce à l’efficacité de ses petites foulées ; exactement comme des présidents africains autrefois. Pour moi, ce ne sera que justice tant je déteste l’ingratitude et la traîtrise », dixit Benjamin Zebaze.

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