Transition politique : Olivier Bilé qualifie l’APC de « coquille vide lilliputienne »

Une déclaration fracassante vient secouer le paysage politique camerounais alors qu’Olivier Bilé, une figure intellectuelle éminente, remet en question l’existence même de l’Alliance des Forces Progressistes du Changement (APC). Ses mots cinglants qualifiant l’APC de « coquille vide lilliputienne » pourraient bien marquer un tournant dans la perception de cette plateforme politique et susciter des réactions au sein de l’arène politique nationale.

Interrogé sur la légitimité et le rôle de l’APC, Olivier Bilé ne mâche pas ses mots. Pour lui, une plateforme politique ne peut prétendre à une quelconque importance avec seulement deux membres. Cette observation sans équivoque remet en cause la crédibilité et la représentativité de l’APC dans le paysage politique camerounais.

Mais la critique ne s’arrête pas là. Pour Bilé, l’APC est bien plus qu’une simple plateforme politique en devenir, c’est une entité dérisoire, si petite et insignifiante qu’elle en devient ridicule. Ses mots tranchants réfutent toute prétention de l’APC à influencer le jeu politique au Cameroun, renforçant ainsi son jugement sévère sur cette organisation.

Néanmoins, Olivier Bilé tient à préciser que sa critique n’est en aucun cas empreinte de condescendance. Il affirme poser un constat lucide et franc sur la réalité de l’APC, soulignant ainsi que la politique exige des acteurs sérieux et représentatifs pour véritablement impacter le débat public.

Au-delà de l’APC, les remarques de Bilé soulèvent une question plus large sur la prolifération des micro-partis et des plateformes politiques au Cameroun. Dans un paysage politique déjà fragmenté, cette multiplication d’entités de petite envergure risque-t-elle de compliquer davantage la situation et d’éloigner les citoyens de la vie politique ?

Cet appel à une réflexion plus profonde sur le paysage politique camerounais résonne comme un signal d’alarme. Face à une citoyenneté de plus en plus désabusée et distante, il devient impératif de repenser le système partisan pour restaurer la confiance du public dans la politique et revitaliser l’engagement civique.