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Torture de prisonnier politique : le régime de Yaoundé accablé par un témoignage effroyable

• Les arrestations arbitraires ont toujours été dénoncées au Cameroun

• Il y a plusieurs prisonniers politiques qui sont injustement gardés

• La plupart d’entre eux proviennent des partis de l’opposition

Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sont souvent victimes d’arrestation injustifiée. Ils croupissent en prison, sans jugement et torturés à volonté. Le président du parti Maurice Kamto, l’avocate Michelle Ndoki également partisane ont aussi fait la prison avant d’être libérés sous la pression des organismes de défense des droits de l’homme.

Lundi le 12 septembre 2022, le journaliste camerounais Boris Bertolt a publié sur les réseaux sociaux un texte qui relate les conditions affreuses dont lesquelles a été arrêté un citoyen. Ce dernier a été torturé par les éléments de la gendarmerie.

Série sur les Prisonniers politiques : Arrêté pour avoir demandé où sont les 32 PV… Par Mamadou Mota

Le 16 septembre, ils l’appelèrent sur son téléphone, prétexte être du MRC et voulant les tricots sur lesquels l’on pouvait lire « où sont les 32 PV ». Oben rétorque ce n’est pas possible car je ne suis pas sérigraphe, ils lui proposèrent au téléphone de voir le sérigraphe le plus proche.

Le 17 septembre 2020, ils l’appelèrent à nouveau pour reprendre les tricots et lui donnent rendez-vous au niveau de Bata Nlongkak.

Ils vont insister en l’appelant se passant pour des militants du MRC. A 6h30 un d’eux s’approche de lui et le tire par le pantalon alors qu’un autre va lui asséner des coups.

Une fois dans la voiture, ils lui dirent, tu es le petit frère de Mamadou Mota, tu vois ce qu’il y a derrière la ? Une machette.

Il sera conduit au SED, devant Bailo le chef du SED, un autre va demander de la préparer pour l’interrogatoire. Il sera inhumainement torturé et des parties génitales mutilées.

Les gendarmes du SED écriront dans un français triste, un interrogatoire d’une de la SS hitlérienne.

La marche a eu lieu le 22. Mais lui arrêté et torturé le 17 septembre. Il sera balancé en prison et sans jugement, Oben INTIFALI a sera condamné à 07 ans sans être jugé.

Voilà une gendarmerie nationale qui opère comme un gang. Une justice qui se soustrait à sa responsabilité et un exécutif d’une brutalité inouïe.

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