Lors de la rencontre de ce vendredi du collectif du FC25, regroupant 16 des 19 candidats actuellement retenus par le Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall s’est exprimé clairement contre le dialogue proposé par le président Macky Sall en vue de fixer une date pour l’élection présidentielle.
En tant que candidat retenu, il a exposé les coulisses de cette initiative, révélant des intentions qui vont au-delà de la simple organisation du scrutin. « Le dialogue, ce n’est pas juste pour une date de la Présidentielle mais également pour un rallongement du mandat de Macky Sall au-delà du 2 avril 2024 », croit-il.
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« A l’écouter hier, il a insisté sur l’article 36, alinéa 2 de la constitution qui dit ceci : «Le Président de la République élu entre en fonction après la proclamation définitive de son élection et l’expiration du mandat de son prédécesseur. Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur ». Pour lui, c’est un point essentiel », assure Thierno Alassane Sall.
En outre, Thierno Alassane Sall a évoqué la question de l’amnistie, proposant une mesure qui suscite des inquiétudes quant à l’impunité pour les actes de mal gouvernance commis dans le pays. « Il a également parlé d’amnistie. Laquelle signifie que tout ce qui s’est passé dans ce pays en termes de mal gouvernance (corruption, pétrole, gaz, rapport du Covid, les morts lors des manifestations) soit impuni », révèle-t-il
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