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Tentative de suicide : Samuel Eto’o se confie et fait des graves révélations

• Paul Biya raconte son enfance difficile

• Il s’est retrouvé sans papier à 12 ans

• Il évoque son projet de suicide

La vie n’a pas toujours été rose pour l’ancien international camerounais Samuel Eto’o. Ses débuts en Europe ont été difficiles. A 12 ans, le petit Samuel s’est retrouvé à Paris en situation irrégulière. Sans papier, il ne pouvait ni poursuivre ses études, ni jouer au football. Si cette période n’a duré que quelques mois, elle a affecté le mental d’homme qui était partagé par un projet de retour au Cameroun ou le suicide.

« J’ai été dans cette situation pendant quelques mois, il y a plus de 25 ans. J’étais si mal que j’ai décidé de rentrer au Cameroun. Mes parents n’ont pas compris mon choix. Je n’avais que 12 ans et je ne pouvais plus aller à l’école, ni même jouer au football. Je me rappelle avoir dit à ma grande sœur Sidonie, que je souffrais au point où j’aurais été capable de me suicider. Je voulais rentrer », a confié Samuel Eto’o aux confrères du journal Nouvelle Tribune.

Eto’o ne souhaite plus voir les Africains traverser ces moments difficiles. C’est la raison pour laquelle il milite pour la construction sur le continent africain d’infrastructures sportives répondant aux normes internationales pour accueillir les jeunes talents

« L’Europe est souvent un très beau rêve qui répond rarement à nos attentes […] J’enrage quand je vois les moyens mis à disposition des fédérations par la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football association (FIFA). Comment expliquer qu’il y a de nouvelles infrastructures régulièrement en Europe et jamais en Afrique ? J’ajoute qu’il ne faut pas tout attendre de nos gouvernements, il faut aussi que les Africains s’impliquent aujourd’hui pour créer un environnement favorable aux sportifs et éviter que demain, les jeunes n’aient qu’une idée en tête, celle de partir en Europe !

Il faut que les Africains s’épanouissent dans leur propre pays. En construisant des infrastructures, nous sauverons beaucoup de vies. D’autre part, nous aurons une chance de mieux vendre notre football et les joueurs africains pourront vivre de leur passion sur le continent. A partir de ce moment-là, nous pourrons développer des sélections plus compétitives qui seront en mesure de rivaliser avec les meilleures équipes du monde », raconte Eto’o.

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