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Tentative de suicide, azoospermie : la naissance de Franck racontée par un confident de Paul Biya

Les véritables origines de Franck Biya font partie des secrets les mieux gardés au Palais de l’Unité. Et pourtant un ami d’enfance et confident de Paul Biya tombé en disgrâce lève le voile sur une partie de cette histoire cachée aux Camerounais. L’écrivain et journaliste camerounais Daniel Ebale Angounou, auteur de l’ouvrage « Paul Biya, le cauchemar de ma vie ou Confession d’un « faussaire » « révèle que Paul Biya n’est pas le père de Franck. Il n’a jamais entretenu de relation incestueuse avec la cousine de femme Irène. Il explique comment l’enfant de cette dernière est devenu le premier fils du couple présidentiel.

A Paris, après leur mariage, Jeanne-Irène a fait une fausse couche. Elle en a fait une seconde à Yaoundé en 1962 et a été hospitalisée à l’ancien pavillon Tarnier de l’hôpital central. En fait, son époux était défaillant au plan génital; il avait des insuffisances sur ce plan; il n’était pas incapable d’engrosser une femme, mais ses insuffisances génitales faisaient qu’une grossesse ne puisse pas être normalement constituée. Dès lors, elle était vouée à un relâchement. Dans son cas précis, on parlait d’azoospermie. Cela veut dire que son premier fils officiel n’est qu’un fils supposé. En effet, Franck Biya n’est pas le fruit des œuvres de son père, car il est né à une époque où celui-ci n’était pas pratiquement capable de faire des enfants. Les enfants nés de son second mariage sont les siens propres parce qu’il a eu suffisamment de temps et de moyens pour mener à bien un traitement. On a créé autour de Franck, une pathétique histoire d’amour entre un homme et la nièce de son épouse. Une histoire plutôt tirée par les cheveux.

La mère de Franck est la nièce de Jeanne-Irène. Comme son cousin Motaze Roger, elle s’est mise sous la tutelle de sa tante et de l’époux de celle-ci, pour bénéficier d’un encadrement de choix en vue de poursuivre ses études. Elle est alors élève au lycée technique de Yaoundé. Les bonnes langues disent que Paul Biya aura entretenu avec la nièce de son épouse des relations d’un certain genre, qui auront abouti à la naissance de Franck Biya. Il s’agit là d’un chrétien pur-sang, fils de catéchiste, qui n’est encore ni corrompu par les mœurs des milieux politiques, ni perverti par les mesquineries du pouvoir. C’est encore un haut fonctionnaire de l’État, imbu de son éthique d’ancien séminariste, correct dans la morale, intègre en son âme et conscience, qui ne demande qu’à servir son pays, tout en croyant fermement en Dieu. On sait de lui qu’il est sobre, tempéré, discret. Il n’est noceur ni jouisseur. Au départ c’est un homme rangé qui a tout à fait le sens de la famille. Certes, il cumule aussi des défauts et des imperfections. Mais pas au point de succomber au charme d’une enfant grandissant dans sa maison et placée sous sa tutelle. Lui qui, justement, sevré de la présence d’une progéniture, voulait transférer ses sentiments paternalistes sur les enfants qu’il avait dans la maison.

En réalité, la nièce constate qu’elle est grosse. Elle panique et veut adopter un comportement suicidaire. Sa tante en est informée. Une concertation avec l’époux, et la résolution est bien vite adoptée: Ils prendront cet enfant pour lui éviter d’être un « bâtard ». Mais il faudrait aussi lui éviter d’être un fils adoptif, ce qui ne changerait rien alors au premier cas. Fondamentalement, il n’y a pas de problème à ce qu’il reste l’enfant de sa mère car, on ne pourrait jamais le passer pour le fils de Jeanne-Irène dont personne n’aura été témoin de la grossesse. Par contre, il a absolument besoin d’un père, pour ne pas être fils naturel. Paul Biya qui a fortement et désespérément envie d’un enfant accepte de donner son nom à celui qui naîtra, et de le reconnaître. C’est donc ainsi que le fils de la nièce de Jeanne-Irène Biya, fruit inopportun d’une relation sexuelle comme tant d’autres, aura le bonheur d’être reconnu par le mari de la tante de sa mère, pour devenir alors celui qui est aujourd’hui le non moins célèbre Franck Biya.

L’entourage du Président étant devenu essentiellement homosexuel, Jeanne-Irène commence à sentir un fossé se creuser et s’élargir progressivement entre elle et lui. Le chef de l’État ne se gêne d’ailleurs pas pour elle, car il peut aller et venir avec des hommes au Palais comme bon lui semble. Ces partenaires se comptent dans son entourage immédiat essentiellement, et parmi ses collaborateurs et autres hautes personnalités de l’État. Par cette pratique, il est convaincu qu’il développe son énergie psychique, et son champ magnétique. Pour un chef d’État, pense-t-il, cela compte énormément. Et pour que cela rapporte davantage, il faut le faire très souvent, trop souvent. Quitte à mettre son épouse mal à l’aise.

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