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Succession de Paul Biya : Voici pourquoi Franck Biya, Chantal Biya, Ngoh Ngoh écartés

Dans la succession de Paul Biya, tous les scénarii sont développés ici et là. Ici, il est question de la remise du pouvoir à un anglophone, ce qui écarterait de facto des figures comme Franck Biya, Chantal Biya, Ngoh Ngoh et bien d’autres.


Agbor Balla plaide pour la création d’un vice-président Sommet de l’Etat.

L’avocat estime que ce poste permettra la rotation du pouvoir entre francophones et anglophones afin de lutter contre les inégalités ou minorités entre Camerounais.

Plus de cinquante années après l’indépendance de notre pays, il est temps qu’un anglophone dirige aussi le Cameroun. Si un anglophone est élu président, nous n’aurons plus des problèmes de majorité et des minorités, notamment en ce qui concerne la langue entre le français et l’anglais. Je pense. Depuis que les gens parlent de succession de Biya en 2025, personne ne pense à attirer l’attention des dirigeants sur la nécessité de donner la chance à un candidat anglophone », l’avocat et militant des droits de l’homme a fait cette déclaration ce 30 juillet 2022 à Yaoundé. Pour donner la possibilité à un anglophone d’exercer au sommet de l’Etat, Agbor Balla estime qu’il est nécessaire de réviser la Constitution camerounaise pour introduire le poste de vice-président de la République. Avec la révision de la Constitution pour la création du poste de vice-président de la République, l’avocat estime que la même loi fondamentale devra préciser la rotation des pouvoirs entre le président et le vice-président. C’est l’une des solutions qu’il propose pour résoudre de manière efficace la crise anglophone qui secoue depuis 2016 deux régions du pays. Felix Agbor Balla était devant la presse le vendredi 30 juillet 2022 pour présenter le prix « Robert F. Kennedy des droits de l’homme ».
Une récompense qui lui a été décernée le 7 juin dernier à Washington au EtatsUnis. L’avocat n’a pas manqué l’occasion de dédier son trophée à toutes les victimes des violations des droits de l’homme dans le cadre de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, ainsi que les régions de l’Extrême-Nord et dans la région de l’Est. Le prix qu’il a reçu récemment aux Etats-Unis témoigne du courage déployé par ce défenseur des droits de l’homme à la résolution pacifique des multiples crises sécuritaires qui frappent notre pays. Une occasion qui lui a permis d’interpeller les autorités camerounaises à résoudre la crise anglophone de manière pacifique et non par les armes. L’avocat et président du Centre pour les droits de l’homme et de la démocratie en Afrique (Chrda) a reçu son prix avec Maximilienne Ngo Mbe, la directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac). Ce sont les premiers Camerounais à recevoir cette distinction. Me Agbor Balla est le président de Consortium de la société civile anglophone, un mouvement dissout depuis en 2017 par le gouvernement. L’avocat avait été interpellé en fin 2017 et placé en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Il avait été libéré neuf mois après son arrestation.

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