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Succession de Paul Biya : Pas de remaniement ministériel, Franck Biya ‘officiellement’ consacré dauphin au trône d’Etoudi

Emmanuel Franck Biya : Dauphin dans le grand bain ? Telle est la question que se pose le confrère 237online dans un précédent article qui porte sur l’éternelle question de la succession à Paul Biya.

Si la majorité des camerounais présents au Cameroun et à l’extérieur espèrent jusqu’à ce jour le fameux remaniement ministériel, les données ne bougent pas et l’opinion est amenée à penser que ce remaniement ministériel tant attendue n’aura pas lieu, en tout cas pour le moment.

Le remaniement étant dans les oubliettes, la succession quant à elle reste d’actualité et aujourd’hui tous les feux sont au vert pour l’accession de Emmanuel Franck Biya à Etoudi.

« Sa tournée dans le Nord ressemble fort à une mise sur orbite, Sans fonction officielle, mais influent à Etoudi, le fils du chef de l’État camerounais fait de plus en plus figure de successeur.

L’histoire retiendra que Biya deuxième du nom fit son entrée en politique un 6 novembre 2022, jour du quarantième anniversaire de l’accession au pouvoir de son père. Invité par Aboubakary Abdoulaye, le lamido de Rey-Bouba (nord du Cameroun), Franck Biya a été reçu avec faste lors d’un meeting organisé à Garoua et largement couvert par les médias.

Mais bien malin qui peut dire avec précision ce à quoi on a assisté ce jour-là. S’il a un bureau au palais d’Etoudi et se prévaut du titre de conseiller officieux du chef de l’État, le fils unique du couple que formèrent jadis Paul et Jeanne-Irène, aujourd’hui âgé de 51 ans, n’apparaît sur aucun organigramme de la présidence et n’a aucun titre officiel » indique le confrère.

Mais le confrère martèle que cette stratégie ne correspond pas à la méthode Biya. En effet, une autre piste est élaborée par le confrère qui pense autrement la succession de Paul Biya.

« Le scénario d’une mise en orbite pure et simple ne correspond pas au style Biya. Pendant quarante ans, et en dépit des pressions, le chef de l’État a toujours rechigné à pousser son fiIs dans Ie chaudron politique, lui qui n ignore rien des attentes liées à une succession. On a longtemps scruté I’indice et cherché le signe qui indiquerait l’identité de celui à qui le président envisage de léguer les clés d’Etoudi. Mais, en politicien madré,il n’a jamais rien laissé transparaître. Il a multiplié les fausses pistes, se cachant derrière la Constitution pour déclarer qu’il n’avait pas de dauphin – « le Cameroun n’est pas une monarchie!». La nature ayant horreur du vide, le marionnettiste désormais nonagénaire a souvent pris soin d’aiguiser lui-même les appétits de ses proches collaborateurs en leur abandonnant attributions, prérogatives et délégations de signature… Il a laissé la presse se perdre en conjecture.

Sur l’avenir de « dauphins » finalement tombés en disgrâce, et dont quelques-uns purgent des peines de prison de longue durée. Il est vrai que cet exercice de style ayant révélé toutes ses ficelles, les prétendants – évidemment non déclarés – ont appris à éviter le piège de I’impatience. Alors le président peut-il faire de Franck Biya son héritier sans se contredire? »

Son principal rival est sans l’ombre d’aucun doute écarté de cette course. En effet, Ferdinand Ngoh Ngoh a perdu de son poids lors des récents évènements en lien avec le département judiciaire du pays, le Tribunal Criminel Spécial (TCS) alors tout scénario enclenché déboucherait à un seul et même résultat, Emmanuel Franck Biya, Président de la République du Cameroun.

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