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Sorcellerie au Cameroun : une vieille passe aux aveux et cite ceux qu’elle a mangé (vidéo) voici les faits

La sorcellerie noire est un phénomène bien présent dans les communautés africaine et particulièrement camerounaises. En Afrique, les faits de sorcellerie préexistaient à la colonisation, mais cela ne pouvait être de la « sorcellerie », car le mot n’est pas neutre. Dans la vision missionnaire, c’est tout à la fois un abaissement ou une dépravation des mœurs et un pacte avec le diable, le monde des ténèbres, le mal absolu. Une femme présentée comme une sorcière passe aux aveux.

Une maman souffrante se confesse et avoue avoir mangé beaucoup de personnes dans son entourage. La scène se déroule dans la ville de Bafoussam, non loin du quartier Évêché.Selon des témoignages, elle aurait fait beaucoup de mal aux gens dans cette localité. On parle par exemple de la concession Fokah où il y’aurait eu plusieurs scènes de sorcellerie avec la complicité d’un certain NDABE Maurice. La dame en question s’appelle METIEGAM Épouse NDABE

Selon un article du site Afrik.com, la sorcellerie est répandue au Cameroun bien qu’elle soit reconnue comme un délit en vertu de l’article 251 du Code pénal camerounais (26 août 2004). Deux autres dispositions du code pénal « considèrent que la sorcellerie peut constituer un facteur aggravant d’actions malhonnêtes » (Afrik.com 26 août 2004). La personne reconnue coupable de sorcellerie risque une peine d’emprisonnement de 2 à 10 ans et une amende allant de 5 000 à 100 000 francs CFA [entre 12,17 $ et 243,41 $ CAN (Xe.com 13 mai 2005)] et la décision est laissée à la discrétion du juge, « qui souvent, en l’absence de preuves, se base sur ce que lui dit son cœur , [ce] qui peut évidemment donner lieu à de nombreuses erreurs »

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