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Sonor, Decouvrez comment cet ancien bagagiste d’aéroport à Douala devenu partenaire de Part0uze de Eto’o

Ami d’enfance de Samuel Eto’o, Sonor vivait à Douala ouu il travaillais comme bagagiste à l’aéroport de la ville. Mais Sonor, c’est l’homme à tout faire de Eto’o. Il fait tout, il participerait même aux séances de part0uze avec son ami. Nathalie Koah dans son livre Revenge Porn a dévoilé l’identité de cet ami particulier de Samuel Eto’o.


« Paris, un garçon nommé Sonor, qui s’occupe des préparatifs de mon voyage. Je le rencontre à l’hôtel pour la première fois. C’est un ami d’enfance d’Eto’o. Il a la trentaine déjà bien tassée. C’est un grand Camerounais costaud au visage passe-partout. Il occupait un poste de bagagiste à l’aéroport de Douala jusqu’à ce que la carrière de Samuel explose.

Comme d’autres de ses proches, il a alors profité des largesses de son ami, désormais riche et soucieux d’offrir une vie meilleure à ses compagnons d’infortune, pour devenir l’un de ses hommes à tout faire. Leur job : gérer toute la partie non sportive de sa vie afin qu’il puisse se consacrer à 100 % au football.

Sonor s’occupe des hôtels et des billets d’avion, pour lui comme pour ses invités. Il joue les hommes de compagnie ou endosse le rôle de banquier, distribuant argent et cadeaux au nom de son illustre patron. Ces petites mains de l’ombre, Samuel en possède dans chacune des villes où il réside régulièrement : Douala, Yaoundé, Barcelone, Paris, et Majorque. Mais de tous, c’est de Sonor dont il est le plus proche.

Il ne s’agit pas d’un simple employé, c’est son frère, son confident. Là où d’autres ne partagent avec la star qu’un repas de temps à autre, Sonor a un accès total, direct, et permanent à son boss. Il est dans tous les coups, dans toutes les combines, partageant tous ses secrets, même les plus intimes. Son influence est telle qu’il est l’un des rares à pouvoir maîtriser Samuel, à calmer son caractère chaud et tempétueux. Lui, au contraire, est un sphinx, un sage, une force tranquille. Mais son pouvoir, réel, n’est pas illimité. S’il peut tenter de le raisonner, il ne se risque que rarement à le contrarier. Je quitte Paris par un vol direct accompagnée de Sonor…À la fin de la rencontre, Sonor et moi rentrons à l’hôtel. Samuel m’y rejoint une heure plus tard. Sa présence me surprend. Si sa compagne officielle est à Barcelone, pourquoi ne passe-t il pas la soirée avec elle ? Il entre dans ma chambre, et me tend un sac plastique. À l’intérieur, je découvre son maillot du match encore fumant, gorgé de sueur. Je redeviens pendant une seconde la groupie adolescente que j’étais, et le remercie.

Nous allons dîner dans le quartier gay de la ville où Messi réside. Je me régale d’un plateau de fruits de mer pendant que Samuel se contente, comme souvent, d’un bon steak. De retour à l’hôtel, il s’assoit sur mon lit, demande à Sonor de nous rejoindre, et commande des bouteilles de champagne au room service. Son ami et moi descendons quelques coupes, Samuel s’abstenant, comme d’habitude, de boire de l’alcool. Il nous observe nous enivrer, l’air satisfait. Puis me glisse à l’oreille : « Tu sais, j’aime bien regarder ma copine faire l’amour à un autre homme. » J’avais senti ce moment venir. Tous les indices étaient là.

Sonor qui me suit partout, nos discussions sibyllines sur son goût pour l’adrénaline, sa crainte de l’ennui, son besoin de me faire entrer dans « son monde ». Pas besoin de dessins. Samuel a une hygiène de vie irréprochable, il ne boit pas, ne se drogue pas. Cette source d’extravagances qu’il me décrivait ne pouvait venir que de ses pratiques sexuelles. J’enchaîne les coupes de champagne pour me donner du courage. Je n’ai aucune envie de coucher avec Sonor, mais je ne veux pas décevoir mon homme.

Sa façon de m’amener à accepter ce scénario a été très habile. Il ne menaçait pas de me quitter, pire que ça, il laissait entendre qu’il m’aimerait moins, qu’il perdrait la flamme, que je ne serais plus à ses yeux qu’une fille parmi d’autres. Il ne me promettait pas la haine, mais l’indifférence. Cette pensée est une torture. Je bois sans m’interrompre. J’ai déjà vidé sept ou huit coupes de champagne.

Je n’arrive plus à analyser la situation. Ça va se faire. Ça se passera bien. Ça passera vite. Trou noir. À ce jour, je n’ai toujours aucun souvenir précis de cette nuit. Je me rappelle simplement d’une image de moi en train de faire l’amour. Avec Samuel ? Avec Sonor ? Avec les deux ? Je n’en sais rien. Le lendemain matin, c’est au côté de Samuel que je me réveille. J’ai l’impression d’avoir un marteau-piqueur dans le crâne. Lui affiche un sourire radieux. « Mais qu’est-ce qui t’a pris de boire comme ça ? Tu vois Sonor boire, alors tu bois comme lui ? Mais lui, il tient bien l’alcool, contrairement à toi, me lance-t il hilare.

– Qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? J’ai tout oublié.
– Ne t’inquiète pas. C’était une super soirée. Tu étais déchaînée, on ne pouvait plus t’arrêter. J’ai un décrassage avec l’équipe tout à l’heure, je vais me préparer.

D’accord. Mais j’ai fait quoi exactement ? » Sa réponse me surprend : « J’ai pris des photos. Je te ferai voir plus tard ».

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