Sergio Ramos explique enfin les vrais raisons de son départ

La saison prochaine, le Real Madrid évoluera sans Sergio Ramos. A 35 ans, le natif de Camas était en fin de contrat le 30 juin prochain et il n’a pas été prolongé par le club merengue.

Dès lors, lors de la conférence de presse organisée ce jeudi, le défenseur central est très attendu. Très touché, il n’a pas pu cacher ses émotions, il a remercié le club, le président Florentino Perez et les supporters de Santiago Bernabéu. Quant à la raison de son départ, le quadruple champion de Ligue des champions (2014, 2016, 2017 et 2018) est franc.

« Beaucoup de choses se sont passées dans la vie. Ce que je veux dire, c’est que je n’ai jamais voulu quitter le Real Madrid, je veux rester ici.

Lorsque nous avons remporté le titre de la Liga après la suspension, le Real Madrid m’a proposé une prolongation, mais à cause de Covid-19, les choses ont traîné encore et encore. Ces derniers mois, le club m’a fait une offre de réduction de salaire d’un an. Je veux être clair : l’argent n’est pas un problème. Je veux deux ans, ça n’a jamais été une question d’argent, le président le sait.

C’est un problème depuis de nombreuses années. Il m’a donné un an, je veux deux ans. Lors de discussions récentes, j’ai accepté la proposition de réduction de salaire, mais on m’a dit que la proposition n’existe plus. Comme j’étais encore joueur du Real Madrid avant le 30 juin, on m’a dit qu’il y avait une date limite pour les propositions qui ont été avancées et mises sur la table. Je ne sais pas, c’est vrai », a-t-il déclaré aux journalistes.

A ce moment très compliqué, Ramos n’en voulait pas, il ne voulait pas blâmer son président Florentino Perez.

« Je suis fier de cette alliance de 16 ans. On a beaucoup gagné. Je garde ça en tête. (…) Ma relation avec le président a toujours été extraordinaire, la relation père-fils. C’est cette personne qui a fait Je réalise ce rêve. Je ne veux pas. Une déclaration contre lui sera publiée. Je peux vous assurer que je garderai cela comme mémorial. Le malentendu appartient au passé.

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