Serge Espoir Matomba : « des fusils ne remplaceront jamais les bulletins glissés dans les urnes pour bâtir des démocraties fortes »
Le premier secrétaire de l’Organisation des Nations Unies pour la Renaissance sociale du peuple (PURS) a condamné le coup d’État en Guinée.
En ce dimanche 5 septembre 2021, nous avons assisté à un coup d’État militaire en Guinée. L’Union africaine et la CEDEAO ont condamné le coup d’État dans ce pays d’Afrique de l’Ouest dans deux déclarations. Les deux organisations ont appelé au rétablissement de l’ordre constitutionnel et exigé la libération immédiate des dirigeants déportés.
L’Organisation panafricaine a appelé le Conseil de sécurité à convoquer une réunion d’urgence sur la situation politique en Guinée afin de prendre les mesures nécessaires. Quant à la CEDEAO, elle appelle au respect de l’intégrité physique du chef de l’Etat, Alpha Conte, et invite en même temps la police à garder une attitude républicaine. Il a également menacé d’imposer des sanctions au pays.
la liberté
Sur le continent africain, certains hommes politiques ont condamné cette action militaire. « L’Afrique doit cesser de se ridiculiser. Les armes à feu ne remplaceront jamais les urnes glissées dans les urnes pour construire une démocratie forte. Nous savons tous que le pouvoir conquis par la violence et la force n’aura jamais l’Etat de droit. transition. Pas un coup d’État. Je condamne… », a écrit Serge Espoir Matomba lors d’une sortie ce dimanche.
« Parce que la mémoire est un peu vague, il faut rappeler que certains pays africains ont des accords de coopération militaire avec des pays étrangers. Cela signifie que par rapport aux oppresseurs africains que nous présentons, les militaires ont souvent des relations plus privilégiées que d’autres. Par conséquent, face à la pression de à l’étranger, la liberté et l’indépendance induites par les élections populaires seront toujours plus fortes que les régimes militaires », a-t-il poursuivi.
