Sérail : Jeune Afrique livre un indice sur le futur président du Cameroun

L’élection présidentielle de 2025 va tracer une voie pour le vainqueur qui aura la lourde responsabilité de redresser le pays pendant les sept (07) prochaines années au Cameroun. Le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et celui du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sont très attendus, bien que d’autres moins en vue pourraient jouer les trouble-fêtes.

Les observateurs voient bien le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) Cabral Libii dans cette position d’homme surprise.

Le média Jeune Afrique a publié un article lundi le 24 octobre 2022 dans lequel on peut lire qu’il a titré : « Cameroun : coincé entre Paul Biya et Maurice Kamto, Cabral Libii joue la carte media ».

Le média panafricain a précisé dans les premières lignes de son intervention journalistique qu’alors « que le chef de l’Etat (Paul Biya, ndlr) et le chef du MRC (Maurice Kamto, ndlr) occupent presque tout l’espace, l’opposant Cabral Libii se démène pour exister médiatiquement. Objectif : attirer la lumière avant la présidentielle de 2025 ».

Ce n’est pas un début d’article qui a eu le mérite de contenter Dr Carole Yonzou Modestine Tchatchouang qui est l’une des admiratrices du député à l’Assemblée nationale Cabral Libii. Sur sa page Facebook à travers une publication (ci-dessous), elle a rectifié le tir en plaçant l’opposant plus haut que ne l’a fait Jeune Afrique.

Alerte info : l’honorable Cabral Libii pour 2025 doit vraiment faire peur

Ou quand on en est au stade de payer les journaux pour écrire n’importe quoi ?
Au fait, qui prend encore au sérieux un journal donc la ligne éditoriale est de publier tout et n’importe quoi moyennant de l’argent ?

Cabral Libii au moins a les députés et les maires. Autrement dit, il réunit toutes les conditions pour concourir aux présidentielles de 2025.

Si vous commenciez déjà par nous expliquer comment l’autre-là qui pratique la politique de la chaise vide avec zéro député, zéro conseiller municipal compte procéder pour seulement être candidat en 2025.

Ngueh popularité : Avec des milliers de likes sur Facebook, mais 50 personnes dans la rue quand il s’agit de marcher pour les revendications du parti.

Vous vous moquez de qui même ? Multiplier les faux profils sur les réseaux sociaux permet certes de créer l’illusion de popularité, mais la réalité sur le terrain est visible à tous.

Après ils viendront vous dire que lors de ses tournées, il y a du monde. Sur cette base-là, Samuel Eto’o Fils peut seulement aller toquer à la porte d’Etoudi pour s’assoir sur le trône, car s’il annonce par exemple qu’il ira tout à l’heure à la poste centrale, tout Yaoundé va y faire le déplacement.

Drainer les foules au Cameroun est un épiphénomène, même une femme qui décide de se mettre nue au marché centrale peut faire sortir toute la moitié de la ville.

On mesure la force d’un parti politique par le nombre de ses élus et le nombre de personnes prêts à l’accompagner lors des manifestations. Le reste c’est le vroup vroup.

Mostefa, voyez-vous : La politique est l’art de nous berner et d’abuser de notre crédulité comme dans une scène de somnambulisme.