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Sécurité présidentielle voici pourquoi tous les officiers du BIR doivent parler hébreux

• Le BIR est l’unité d’élite de l’Armée camerounaise

• Elle est chargée de la protection du chef de l’Etat

• Les officiers de ce corps de l’armée sont tous formés en Israël et doivent obligatoirement communiquer en hébreux

Ce sont des révélations faites par dans le livre « Nos chers espions en Afrique » de Antoine Glaser et de Thomas Hofnung. Selon les auteurs de ce livre, l’Israël maintien le régime Biya grâce à ses anciens officiers et tous les cadres de l’Armée doivent obligatoirement parler Hébreux.

Le livre « Nos chers espions en Afrique » nous plonge en effet dans les arcanes du système de la conservation du pouvoir au Cameroun. L’on savait déjà que le chef de l’Etat Biya avait confié sa garde personnelle à l’Israël, à cause d’une méfiance vis-à-vis de l’Elysée. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que la langue officielle de communication entre les officiers du BIR était l’hébreux et tous avaient obligation de parler couramment la langue le l’Etat nation hébreux.

Voici quelques extraits du livre choisis pour vous

« Encadré par des officiers israéliens, le BIR (Bataillon d’intervention
rapide) camerounais a d’abord été dédié à la sécurité présidentielle avant
d’intervenir dans le Nord du pays contre le mouvement djihadiste nigérian.
Le patron du BIR est Maher Herez, un ex-général de Tsahal (l’armée
israélienne), après la disparition en 2010 de son prédécesseur, le colonel
Abraham Avi Sivan, dans le crash de son hélicoptère. Sivan était l’ancien
attaché de défense de l’ambassade d’Israël à Yaoundé. Auparavant, c’était un
autre colonel du Mossad officiellement à la retraite, Meir Meyouhas, dit
Meyer, qui supervisait l’encadrement de la garde présidentielle.
Jusqu’en 1988, ce dernier avait officié au Zaïre (aujourd’hui RDC), au sein
de la garde du maréchal Mobutu ».

« Pour l’équipement militaire, tous ces officiers israéliens travaillent ou
travaillaient avec Sami Meyuhas, fournisseur agréé par le ministère israélien
de la Défense et qui opère depuis Genève. Pour la garde présidentielle et le
BIR, les crédits sont illimités pour l’achat des armements et équipements les
plus sophistiqués ».

« Les 6 800 hommes de la garde présidentielle, véritables « rambos » suréquipés, pourraient sans problème résister aux 40 000 hommes de l’armée camerounaise. On reconnaît les commandos formés par le BIR à leurs Pataugas beiges et, surtout, à leurs conversations en hébreu, langue obligatoire si l’on veut grimper dans la hiérarchie de cette brigade d’élite. Les officiers camerounais doivent apprendre l’hébreu pendant un an et demi. Après tout, Yaoundé n’est qu’à quatre heures de vol de Tel-Aviv ».

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